BemtërcHeure - Archives Le Havre...Wlüiée—H415,367 (ftfcPatres) M...

4
W lüiée—H415,367 (ftfc Patres) M — fWflWffl! JüTO— !0Centimes (-ft Pasres) If»Wars l!M8 Administrateur -Délégué -Gérant O. RAN DO LET Administration, Impressions etAnnonces, TÊL- 10.i7 35, Rue Fontenelle, 35 AdresseTélégraphique : RA1TD0LET Havre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR -JORDAN SecrétaireGénéral : TH. VALLÉS Rédactlon,35,rue Fontenelle- Tél.7.G0 ANNONCES AU HAVRE A PARIS.. ? Bureau du Journal. 112,bout' de Strasoourg. 1 L'AGENCE HAVAS.8, place de la Bourse, est ,' seule chargée de reeevoir les Aunonces pour ( te Journal. le PETITHiVPEestdésignêcour les AnnoncesJudiciairsset légoles ORGANE RÉPUBLICAIN Le plus fort Tirage des Journaux de la DEMOCRATIQUE Région ABONNEMENTS Autres Bépartements f Union Postale Ons'atonne égntement.SANSFRMS,danstousles Bureauxde Pastede Frame Tp.ois Mois Six Mois » Fr. Fr. .«i » 15 Fr. aa » iï r» Fr. UnAu »s gf. SS » IS » Les Allemanls aOdessa Les AUemands sopt en trés a Odessa. lis y trouvcront sans doule des approvision- nements considerables donl its pourront lirer parti altendu que, dans les négocia- tions de paix avec la Iloumanie, ils ont eu soin d'cxiger decelle-ci la libre disposi¬ tion de Ia voie ferrée Jassy-JKichinef-Odessa, Mais cc ne son! pas settlement des profits malériels immédials que les AUemands sspèrenl obleuir. Maitres du grand port d'Odessa, mailres de Baloum qui est aussi uil port sur la Mer Noire, et silué sur Ia cöle occidentale dc la Gaucasie, les voici qui lierinent deux points essenticls, i'un en Europe, l'autre en Asie, en cclte région caucasique vers laquelle se dirigent les armées turques, région contournant bientöt le Sud de Ia Caspienne, tendant vers la Perse, et, par tiela, vers les Indes. Tant et si bien que PAllemagne possède désormais - ou croit posséder une roule vers POrient qui ne passera plus par Vienne et Sofia, et non assujellie au conlrc-coup de certaines difficullés éven- luelles avec l'Autricheou la Bulgarie. Cet- te route nouvelle, qu'ellc n'avait pas osé prévoir, relierait done rAUemagne a la Turquie d'Asic par les plaines et les riva- ges russes et réaliserait entièrement Ie rêve pangernjanistc d'un empire europeen et d'un empire asiatique d'un seul tenant. Et qui seraient dupes ? Précisément les alliées tie PAllemagne elles-mèmes : Autriche et Bulgarie désormaisisolées. en- cerclées. plus que jamais plaeées sous la Ïcsante hégémonie de l'empire allemand. elles n'étaient pas autrefois les ambitions earessées par les chancelleries de Vienne et de Sofia. L'occupation d'Odessa va done combler de joie les pangermanistes, non seul'ement paree qu'elle leur semble une garantie sün de {'expansion allemande en Asie, mais encore paree que cetle main-mise complè tera, au point de vue politique, le syslème de « glacis » interposés de la Ballique a la mer Noire entre l'empire allemand et ses alliés, d'une part, et d'autre part, la Russie désormais reléguéeau-dela du Dnieper. Mais les pangermanistes oublient qu'une extension territoriale indéfinie amène la dispersion des forces ct leur épuisement . ils oublient que les Anglais, par leur silua: lion trés forte a Bagdad, menacenl de flanc et de facon trés sérieuse, leur marche sur l'Iran ; que, d'autre part, leur projet Ham bourg-Vladivostock va se tieurter a une ré sistancc japonaise capable dc se changer bientöt en offensive. Les AUemands, suivant la spiriluelle ex pression d un de nos confrères, pourraient done bien s;embarquer a Odessa pour le pays d Utopie, — d'aulant queleur fameuse carle de guerre sera sérieusement revisée quand nous leur imposerons la paix. LE PARLEMENT Impressionsie Séance tl» KOTS» CORRESPOND AHT PARTICULIKK) Th. Vallée. l'llleiMpeÉtlaianiEiiïrefiai'Bpiitc Le fameus consail des Fiandres, dont Ia conduite a provoqué un mouvement d'ana nirae protestation dans la Belgique occupé? vientde se reconstitner. Le 7 mars, ses délégués oni été recus par le gouverneur general de Belgique, te géné- ral von Fakeuluusen, qui leur a adressé è cette occasion un disconrs-progranune ast tracé le dessein du gouvernement alle ïnand au sujet de la Belgique. La Leipziger Volkszeituvg, l'orgme socia- i'ste minoritaire allemand, reproduit Ie texte iece discours que voici : > Je vous remercie pour Ia communication cue vous venez de me faire sur 1c résuüat d?» nou- vetles elections pour lo conseil des Fiandres • je vous félicile de ce succes et saifis cette occasion pour vous dire ce qui suit : J'ai interprété la re¬ solution du conseil des Fiandres du 2i décembre 1917,en cc sens que vous proclaniiezde nouveau la volonló inébranlable de libérer te peup'e lis¬ mand de 1oppression weische. Eu accord avec les dirigeants de l'empire, je puis vous assurer que Ie cüancelier et moi-meme, après comme avant restons sur te terrain de la déclaraiion de M dé Bethmann-Hollweg,du 3mars 1917,qui, a ce mo¬ ment, assurait a voire deputation que l'empire al¬ lemand ferait, lors des négociatiODScl après Ja paix, lout ce qui pourrait servir a assurer et Ts- voriser lc libre développementdupeuple tlamand t Commesuite eux declarations du chmcelier de 1empire du 3 mars 1917.la separation de l'admi- : nistralion fut accompliedans le but politique pré- ; cis d'aider le peuple flamand a obtenir une auto- i ncmie qui correspondei sa culture particuliere et , a sa giorieuse bistoire. ) " doit P'us en étre gosr la chose fiamande cn Belgiquecomme avaa, la guerre. C'est pour- ' quoi tous vos effqrtsioiveat «tre consacrés a une Fiandre vraimcnlTibre.dsaarrassée de toutepres- ; sion « wafsche >,ce qui est le haut et grand but flu mouveriïentflamingant ; vous pouvez en cela eire assurés do la chaude sympathie du peuple al- iemand et do l'assistance de son gouvernement. 11serail prémaluré d'indiquer dès maintenant les moyens par Iesquels l'aulonomis doit èire as- suree a la Flandre après la guerre ; cela doit étre réservé aux négociaiions de paix Ce sera l'affaire dupeuple flsmand lui m.-me, avant louie chose, d'influeccer tfuno manière londamenlsle eetle autonomie. Le peuple flsmand devra reconnallre que maintenant ou jamais ('oc¬ casion s'otfre pour lui de poser les bases de cetle nutonomie a laquelle il prétend de temps immé- moral. Voire tdclie, messieurs, dans les mois prochains, consisiera a preparer Ie peuple fla- mand —peu importe que les parlicutiers appar- liennent ou non a voire tendance politique parti¬ culiere —a la grande solution que ia paix doit tous apporter. -A. LA CHAMBRE Paris, 13 mars. L'explosion considérable qui s'est pro- duito aujourd'hoi, vers 2 heures moins un quart d ia Gourneuve, prés d'Anbsrviiliers, a raréfié le nomöre des spectateurs venus ii la Chambre. C'est cependant une séance d'imerpellatiORs qui est annaacée, mais le public peut croire que ia placo des minis- tres est pluiót sur les lienx dn sinistre, au- près des victimes, que sur iear banc, au Palais -Bourbon. Tel n'est cependant pas l'avis de certains députés sooiaiistes, notammeat de M. Mayé- ras qui vient ajouter une interpellation & celles déja inscrites. M. Mayéras dexnande, en eflet, a interpel¬ ler sur les dfc'arations que M. Ie président du Conseil a.fiites ét ia delegation des dépu¬ tés de la Seine &la suite du dernier raid des goih ts. M. Mayéras n'est évidemraent pas sitis- Lit. Son ;ö!e est de ne pas l'être qaoi qu'ait rêpondu M, Cleinenceau qui s'est^inspiié de son bon sens et de son pairiotisme, deux choïes trés coatestables ch z le député de Sceaux. M. Desclnnel fait observer ü M. Mayéra s, que le président du Conseil est retenu a;l- leurs par les devoirs da sa charge. On déeide, après que intervention de M. Pams, ministre de Pintérieur, de réservera mardt Ia fixation do Ia date de i'interpslla- tion. M. Mayéras fait la grimace, mais M. Ernest Lafont se montre pius accommodant. I! est l'auteur d'une interpellation qui devait ve- nir aujourd'hui sur « la manière dont le gouvercemeut a favorisé, dans Ia presse, une propagande réactionnaire deslinée é discréditev Paction des populations ouvriè- res de tonfc une région ». M. Ernest Lafont accepte et raême ré- ciame i'ajournement, sacbant bien qu'il ne sera pas écouté. Li, le président, M. Dsschanel. se monlre fort disposé é lever la séance, comprenant que ses collègues, les députés so Jialistes, doivent vonloir se rendre comme lui sur un point de Paris oü une catastrophe atl'ecte sur- tout la population ouvrière, mais, a son grand étonnement, ce sont ces collègues ld qui demandeut que la Chimbre siège. M. Jean Bon, député de S iint-De ais, in- siste d'une telle f pon que 1'on aborde les interpellatioas dont voici l'énamération : Interpellations : 1» de M. Landry, sur les mesures que le gouvernement compt.e pren¬ dre et les méthodes qu'il compte suivre en vue de préparer la reorganisation économi- que du pays ; 2» de M. Louis Paech, sur les mesures que ie gouvernement compte pren- ' dra pour le maintien et le développement de Ie vie économique du pays; 3» de MM. Yailière et Bedouce sur les moyens par Ies¬ quels le gouvernement entend préparer 1b reorganisation écocomique do notre pays. On voit que ce groupe d'interpellatears se concerte pour l'après-guerre, leur discus¬ sion aurait sans donte pa ê.reretardée dans les circonstances sctuelles. M. Landry, qui prend !e premier la pa role, estime qu'il taut prévoir dès mainte¬ nant après Ia demobilisation et ia fermeture des nsines travaiilant pour la guerre, les me¬ sures è dt'cider pour eviler une crise dr chö- mage. M. Landry s'occupe ensnite de notre si¬ tuation monétaire, qui Jui parait satisfai- sante, mais q; i ne se maintiendrait pas si nons ne donnions è notre exportation, toote l'acf ivité nécessaire. II conclut en deman¬ dant au miniftre dn commerce les mesures qu'il compte prendre et les méthodes qu'il vent suivre poer préparer notre rio ganisa- tion économique. M. Valière éiargit Ie débat en parlant de 1amélioration de l'Oati'lage, de i'apprentis- sage technique, de la collaboration au capi¬ tal et dn travail, de la prise do possession des mines par l'Etat. Ii explique les efforts des Alliés et même des ennemis pour pré¬ parer i'après-guerre. II deroande que nous prefit:(fus des exempies qu'ils nous don- nent. La suite de Ia discussion est renvoyée a vendredi procliain. Mardi, ta Cliambre reprendra le régime des alco^)s. COMMUNIQUÉS OFFICIELS i,3i: TTO XT"E^e.TVrXT77B3 FRANCE Paris, 15 mars, 14 heures. Hier, a 18 heures 30, en Champa¬ gne, a l'Ouest du Mont Cornillet, nous avons chassé i'ennemi des éléments de tranchées il a'etait maintenu depuis le lcr mars. L'opération a pleinement réussi. Nous avons fait quarariter-deux pri- sonniers dont un f-Jdwebel et quatre sous-pffleiers et rapporté deux mi¬ trailleuses et deux lance-bombes. En même temps un détachement pènétrait dans les lignes allemande s au Mont Blond et ramenait des prisonniers. Dans la matinée, un coup de main i nneml sur nos groupes de combat a la Main-de-Mas- siges a complètement ec/ioué. Rian a signaler sur le reste du front, en dehors d'une csrtaine aclii/i 16 de l'artillerie dans la région de Monoel au Sud de la Fave et au Violu, 23 heures. Assez violente lulte d'artillerie sur /'ensem¬ ble du front, notamment sur la rive droite de la Meuse dans les régions de Bezonvaux et de Vacherauville. En Lorraine, h l'Ouest de Morville, après un vif bombardement, un coup de main enncmi est venu se briser sous nos feux et a étó dispersé avec pertes. AVIATION Cinq mille six cent quarante kilos de jeotiles ont été ianoés cette nuit sur de breuses gares, usines et cantonnoments zone ennemie . pro- oom- da la GRANDE-BRETAGNE 15 mars, 14 heures. Des coups de main ont été exécutes. la nuit derrière, sur les lignes ennemies a l'Ouest do Villers-Guislain ; lis nous ont permis derame- ner des prisonniers. Des raids allemands ont Até repoussés vers Passc.hendaeleet Poelcappelie . Quelque activité des deux artilleries au cours de la nuit au Sud Ouest de Cambrai. au Sud a'Armentlères et dans les secteurs de Messines et de la route de (/lenin. ' Le journal socialisle lins: ce discours : allemand commente La grande majoritó du peuple flaraand ne veut jien 8utre que ü'être débarrassée le plus vile >ossibla de 1ipgérence allemande qu'on lui pro- net gracieusement pour après la paix. Mais le >utau gouvernement allemand est la destruction Ie l'organisme d'Eiat beige. Après la paix de Iriolencea l'Est, doit venir une paix de violence 1 1Ouest. Les gouvemements de l'Entente sont décidés • se saigntr a blanc tant que les plans de l'Alle- fcagne no seront pas absndoppés. It nefaut done »as penser a upe paix de conciliation a l'Ouest, Si a une paix générale, puisque le gouvernement riemend, poursuit les buts exposes par le fou- Ijpfnenr de Belgique. La Belgique est le vrai iestacle 8 la pais, A-XJ SÉNAT Le Séaat soos la présidence de M. Dubost, examine les crédits additionnels pour tous les ports maritimes et la marine nurclunde s'élevaut a 830 m lfions. M Mllliès-Lacroix, rapporteur du projet et M. Guiüoteaux, rapporteur de Ia commis¬ sion de la marine, émettent nn avis favora¬ ble avec qnelques réserves. M. Brindeau présente diverse? observa¬ tions, notamment sur la nécessité d'accroi- tre, notre tonnage marchanfl. M. Brindeau accepte la convention d'affrètement passée avec le Brésii, mais ii ne voudrait pas que l'acquisitipn de deux millions de sacs üe cafe fet le premier pas dans la voie dn mo- nopole d'importation du café. Si ce mono- pole était élabli, notre marine marebande en souffrirait paree que la disparition du marché du Havre lui enióverait ies trans¬ ports, et ia réexpédition des cafés vers l'é- tranger. M Bouisson, commissaire du gouverne¬ ment, s'asscc'e au langage des rapporteurs meme pour l'amélioration nécessaire et il jréconise l'augmentatiou de notre Hotte par es achats, les réparaiions et surtout par la construction rapide de Ïïombreax bateaux. II exprime la conviction que le Sénat s'asso- ciera a cette oeuvre nationale. L'ensemble dn pr. jet estadopté &l'unani- mité de 236 volants. Le Sénat vote les projets relatifs aux allo¬ cations supplémentaires aux agents des che- mins de fer et ies conventions passées avec les Compagnies dans le but d'améliorer ia situation peenniaire du personnel, puis il reprend le projeieancernant les repressions des fraudes liscales. Les articles 13 è 17 sotat votés. Le Sénat refase la demande de disjonction présentée par M. Klotz pour les articles de 18 k 23 et fixe an mardi 29 mars la suite de la discus¬ sion. M. Dabost annonce ia démission de M. Ville, sénateur de l'Ailier que le Sénat ac¬ cepte. Dans les couloirs da Luxembourg, com¬ me an palais BourbotrrSn s'occupe fort de I explosion de Courqeure. Th. Hgkrt. 21 h. 30. Un coup de main exécuté, ce matin, par les Canadians sur les tranchées allomaades au Sud de Lens, a permis de ramener quatorze prisonnier s. Au cours de la tentative de raid ef- fectuée sans succès la nuit dernière sur nos positions de la région de Paaschendaele, les assaillants ont subi des pertes importantes sous notre liprrage d'artillerie et nos faux de mi¬ trailleuses. Un certamnombre de pri¬ sonniers est resté entre nos mains, dont un gros détachement ennemi. Ce matin, a la faveur d'un violent bombardement, des dêtachements allemands ont attaqué notre poste au Sud de la route de Menin. Ils ont été rejetés par nos feux d'infan- terie . L'artillerie ennemie a monlré moins d'acti- vité. aujourd'hui, sur la majeure partie du front Ede a été, toutefois, assfz activa dans les secteurs de Lens ei de Messine ainsi que vers Ie canal a'Ypres a Commines. AVIATION. — La pluie a interrompu hier matin , ies operations aariennes. Le ciel s'étant éclairci dans l'après-midi, nous avons j^fó des boinbas sur des cantonnements da repos, une gare de ravitaillement vers Lille et un champ deviation a 32 ki omètres au Nord-Est de Saint- Quentin, utilise par les escadrilles ennemies pour leurs vols de nuit. Un autre aérodrome.k l'Est de Saint-Quentin, a été attaqué par un grand nombre de nos ap- pareds. Des bombus ont été jetées de faible hauteur sur les hangars, dopt un a été incendié et deux autres gravement endommagés. A leur re¬ tour, nos pilotes ont pris sous le feu de leurs mitrailleuses des convois a traction animale, des formations et des automobiles ennemies Tous nos appareils sont rentrós indemnes. BELGIQUE 15mirs. Au cours des deux journéas êcoulóes, l'acli- vité de l'artillerie allemande a été par mo¬ ments considérables. Nos barrages ont mis en échec une tentative emmmie centre un poste avancé de la zone de Msreken. L'ennemi a fait un fréquent usage de projec¬ tiles asphyx>ants auxquels nous avons répondu par des représailtes da même nature. Sur divers points du front, vers Nieuport et devani Dixmude, de sérieuses luiies de bombes se sont dëroulées. Certains de- nos cantonne¬ ments de la zone arrière ont été bombardés par des pièoas k longue portee. Nous avons ri¬ poste par des tirs sembiablës sur les gares im- ponantes de l'ennemi. DANS LES FRANCE BALKANS # Salonique, 14 mars. Au Nqrd-Ouest de Monastir, a la cote 1248 et a Tincva des détachements francais ont péné tre dans les lignes ennemies qu'ils ont trouvées évacuées. De son có'.é l'ennemi a tenté dans la même région des coups de main qui ont échoué. L'activité de l'artillerie s'est maintenue trés vive pendant la plus grande partie de la nuit autour de Monastir. L'aviatidn britannique a océré plusieurs bombardements sur le front de la S rouma.Un appareil ennemi a élé abattu en combat aérien et s'est perdu dans le 1acde Doiran. Bemtërc Heure UNE CATASTROPHE dans Ia banlieue de Paris Paris, fs mars, 16b. 8. Une violante explosion s'est produce au dsbut d8 l'après midi dans la banlieue Nord de Paris. M. Deschanel an débnt la séance, a adressé I03 sympathies de la Chambre aux families des vic imes. Paris, 18 mar?, 18h 58. Deux formidables explosions se sont pro- dnites . Elles ont été provoquées par un ac¬ cident dans la region de Courneove, Oa compte seize mons et de nombreux blesses, la plupart légèrement. Paris, 18mars, 19h. 10, M. Poincaré est. allé drsns i'après-midi, snr le lieu de l'explosioo. il a visité longoement le terrain de ia catastrophe et est aPé au- près des blesses. II leur prodigoa ses conso¬ lations et les assurances da toute la sympa¬ thie du gouvernement. Paris, 18mars. 94 h. 08. Qn communique qu'après l'explosion de Courneuve, des mesures ont été édiciées pour que le travail puisre reprendre dans le plus bref délai dans ies usines voisines du lieu de l'accident, et pour que les répara- Hoos utiles soient exécutées ie plus rapide- ment possible. Paris, 18mars, 23 h. 2 Les dernières nouvelles diaent que ie chif- fre exact et total des nrorts de l'explosion de la région de Courneuve s'éiève a trente. Paris, 16 mars, 0 h. 3. Les effets de l'explosion de 13 h. 45 ont été resseotis trés loin. Un nuage extrême- ment compact p'anait au-dessns de la ban¬ lieue Nord de Paris. Un depót de munitions et de grenades du Bourget, sur ia route de Conrneuve, avait exp osé. On pense que i'expiosion a été provoquée par Ia chute d'une caisse de grenades. II y anrait de nombreux blessés. OBSËQUES D'UN AMBASSADEUR Biarritz. — Les obsèques de M. Dei Mini ont été solennellement célébrées. Les trou¬ pes rendaient les honneurs. Les représen- tants de M. Poincaré, du roi Alphonse, du gouvernement espagnol, ies autorités et de nombreuses notabilités suivaient le cer- cueil. L'évêque de Bayonne a donnd l'absoute ; le corps a été déposé au cimelière, dans un caveau, en attendant son transfer! k Las Palmas. Collision de Navires Londres — I.e vapenr Ralhmore est enlré en collision avec un navii'. de guerre 26 hommes man, juent, il y a 20 bfessés, 6i0 p ssjgers ont débarqué. Navlre Norvégien coulê Londres. — Le^|onrnaux de Copeuhagne annoncent que le vapear norvégien Adtng a étécontéie13aar*. L'éqaipageestsaaré. LERAVITAILLEMENT SUISSE Bïrne. — Le Conseii fed r I a fait des dé¬ marches au prés de PAllemagne, afia d'obte- nirdes indèmnifés pour la perte des céréales desiinéesa la Suisse et qui ont été conlées a la suite du torpillage du vapeur espagnol SarJmero, II demande l'ouvei tare d'une en¬ quête. Une Réponse a la boche On salt que le comifé international de Ia Cro.'X-Rouge de G nève a lancé nn appel aux beiiigérams pour leur demander de renoncer ii I'emploi des gaz asphyxiants. Les journaux allemands pub ient la réponse de leur gouvernement è eet appel. Cette réponse commence naturel lement par affirmer que ce sont les Francais qui ent, ies premiers, parlé et fait usage de gaz toxiques. Dès l'automne 1914, i'etat m ior allemand prétend que les Francais em pioyaient et ian^aient' des gaz asphyxiants « Aujourd'hui, les denxcamos en fdfctun usasre courant. Mais celui 18 seul, en demande la suppression qui, 8 l'usage, s'y est reconnu infé¬ rieur, Cest en faveur du pius faible qu'on fait eelte p opngande humanitaire afin d'arracher une arme efficace, des mains du plus fort . « On nous dit que l'Entente est assez favorable a la suppression des gaz asphyxiants. N'esl-ce pas la preuve de la supériorite des nötres 1 Au- cun êlro intelligent n'ira s'imjginer que c'est par simple bumanité. Mosennemis qui out pratiquö (oules les atroci- lés et toutes les violations du droit des gens comme dans i'afl'.tiredes francs-tireurs beiges dii Buial mg, du Kmg Stephen,corfflïïëdans Ie traite- ment de nos prisonniers, se soucient bien du point du vue humanitaire. « Nous Altemaiuts,saiuons toutes les manifes- attions de la justice et de i'humanité ; mais nous refusons de nouStaisser rouler. Nous considére- rons le développement de toutes choses d'un oeil calme él d'une conscience trauquille ». Quels misérabies bandits t Les Ë7éDen(s deRossis LA PAIXMAXIMALISTE Les bolchevikisralifient Ie traité de paix Le Congrès bolcheviki de Moscou a rati- fié par 453 voix conlre 30 le traité de paix sigué a Brest-Litovsk le 3 mars. (II semble qu'il ne s'agit pas du voleémis par le Congrèsgénérat d-ts Soviets, mais d'une <jiri¬ sion prise par ta fraction purement bolcheviki du Congrès Kénérai des Soviets, a lYxclusion des autres partis, notamment des représentants des parlis socialistes róvolutionnairesj. M. Ryazinof, le théoricien connu dn maxi- maliime et le représentant de toutes les unions professionaellei a ab.indonné le parti maximalists après la dêcisioa du parti de rutiii.r le traité de piix. LesAusfro-AHemands a Qdessa Le communiqué allemand est ainsi iiballé: « Les troupes allemandes qui ont été lan- cées de Braïia sur Odessa, par Gdatz et Bi n¬ dery, ont après divers combats avec des bandes prés de Moldoxvauka occupé Odessa ; les troupes austro hongroises venant de Schonerinka les ont suivies. » De son cöté, le communiqué autrichien eet ainsi concu : « Les Ron mains viennent d'évacuer Ia der¬ nière et étroite bande d'un terraoire qu'ils occnpaient encore. Après avoir, pendant trois ans et demi, supporté le plus lourd far- deau de la guerre, i'Ett de la monarchie est de nouveau complètement libre. « Odessa est depuis l'après-raidi d'bier aux mains des alli s. Tandts que les bataillons allemands s'avancaient sur li ville en par- tant de l'Ouest, l'avant-garde d'one division aostro-hongroise, commandéc pir la mijo.- général Alfred vo i Zeidler, y pénótrait par la gare des marchmdises. » D'autre part, on mande de Zurich a l'sgence des Balkans : Les Allemands ont imméihatement occu¬ pé le port, les étabiissemerfts militaires et ies grandes usines du faubourg Roma- navka. Tous les chefs bolchevikis se sont enfuis it l'approche de l'ennemi. La mi ice juive, composée d'étudiants, d'oavriers et de sol- dats licenciés et coustitnée en vue de com- battre les pogromistes, a été déssrmée. Des affiches placardées dans toute la ville avertissaient leshabitants que toute tentative de resistance, tout cc'e de sabotage seraient rép-imés avec la dern ère sévérité. En mê¬ me temps la ioi martiale était prociamée. Les magasias sont termés, ainsi que i'im- mense majorité des maisons particulières. Les rues sont presque désertées par ia po¬ pulation. Aucune indication n'est donnia par les informations de Vienna sur le sort de la Hotte. Les Turcs a Batoum L'occupation p r lesTurcu do toute Ia ré¬ gion da Batoum est confirmée! Les Allemands bombardentAbo et y débarquenttrois mille hommes Les journaux è li dóvntion dc Lénine, qui craignent cependant l'elUt défavorable pro- duit sur les masses par la precipitation avec laquelle Ie gouvernement maximaliste et les administrations pnbliques ont ahandonnó Pelrograd, asstirent qne leur départ a en pour but d'enlever aux Allemands tout pré- exte a occuper la capitale. De son cöté, lo corresponds!!! parliculier du U rupsa I'etrograd tél. graphie, égslemeat a la date du ii : L'anniversairT? de la révclution se passa dons un calme complet, sans enihousiasme ni désordre. üe nombreuses institutions gouverneraen- tales étant évacuées a Moscou, la vis politi¬ que de Petrograd a perdu mömentanément son intepsité. L'exode da la population con¬ tinue par tontes sortes de moyens de loeo- motion, sauf par les lignes de civ-mins de fer de i'Etat qui sont réservées aux institutions officietles. Le congrès des Soviets a Moscou compta environ 890 detèsués dont 500 maximalistes. Ainsi la ratification du traite de pJx est as¬ surés. Contre les maximalistes Oo aunonce qné des patriotesrnsses.se sontgroupés ii Novotcheik ifk asuonr du générat Alexen ff, pour tenter do libjrer ia Russie du joug maximaliste. — UITcorrespondant parision è.StockJtolm, a intervi^wé un personnage informé sur les nouvelles de Pdrograd, qui lui a déclaré qa'ancrin dos trois partis actuels n'est ca¬ pable de prendre en main ia direction da gouvernement. Les groupes influents de ces trois frac¬ tions sont entrés en pourparlers avec les A lemands ponr restaurer la monarchie sur ces bases constitutionnelles. L'occupation de Petrograd étant imrai- neate, les Allemands voadraient mettre 8u pouvoir le tsarévitch Alexis, avec nn conseil da la régence dont ie grand-due Michel Alexandrovitch. Le projet serail accneilli partont avec sympathie, même par ies Maximaüsles, Ooat Trotsky et Leaine qui nVn n'empê.herartent pas ia réalisalion. Dans la marine russe Le poste de chef de la ff Bte de Ij a été offert k l'amiral Razvonof. Les*arrestations Oo mande de Petrograd, le 14 mars, une le général Jilinsk', ancien chef de l'ótat- ma¬ jor dn grand-due N colas, a été arrêté a Mos¬ cou, sou" l'inculpaiion d'avoir commuuiquö avec K .ledine. D'autre pari, l'Agence télégraphique de Petrograd annonce Ia 14 mirs que ie prince Lvof a óié arrêté jeadi par le général com¬ mandant ie front Nord.' Cette arrestation sa- rait molivée par Pattituds prise par le prin¬ ce dans la question de ('intervention japo¬ naise. L'impératrice douairière dans !a gêne Une dépêche de Petrograd, du 14 mars, annonce que l'impératrice douairière, Muil Feodorovna, née princesse Dagmar do Dane- mark, aur.it demandé l'assistance pécuniai¬ re du conseil d?s commissaires, la confisca¬ tion dssbiens de la familie impériale ï'ayant Baitiqaa Selon des renseignements complérnentai- j laisséedans ïe besoin" res, les Allemands out débarqu ■a Abo, ve- nant des i es d Aland, a bord de plusieurs _ tachement allemand comptait 3,000 hommés |La RonaBie etlesEmpires Cenlratix avtc de i'artiileric. En quelques Mots — Le transfërt de Marguliés, de Nice A.cehe do Msrseille, n'a pu s'etfecluer cause de son élat de santé. Ia prison ds lie — Dabondantes chutes de neige se sont pro- duite8 dans le haut Var. L'usine électriaae de Brignoles est bloquée. — Un congrès colonial, organisé par I'Associa- tion colomate, s'est ouvert jeudi, a Lyon, et s'est occupé des transports maritimes. — L E-.pagnolLopez Baldomero, condamné 8 mort a Paris, par contumace, ponr assassinat d'un de ses compalriotes, a été arrêté a ~ a Bordeaux. — Des ambulances autrichienncs et turques sont arrivees a Cologne et 8 DusseUorf, Sar le refus des gardes rouges de se ren¬ dre, les Allemands bsmbardèrent la ville pendant une demi-heure et forcèrent les gardes rouges a se replier. Les Allemands s'emparèreat du port d'Abo, de tróis torpil- teurs russes et de quelques drague-mines. (Abo, port de Finlande. sur ta Baltique chef beu du gouvernement d'Abo-Bjoerneborg,40,500 habitants.) ' La Ltluajue réclame toujours son indépendance On mande de Berlin que les comités na- tionaux lituaniens, interprètes de i'nnani- mité de la nation, ont adressé an gouverne¬ ment de Berlin une protestation solennelle contre les intentions allemandes de placer la Lituauie sous le controle absoiu de PAlle¬ magne. ' Les délégués Iitnanieus, invoquant les promesses répétées du gouvernement alle¬ mand, ainsi que toutes les considerations ethniques, historiques et économiques qui militent en faveur de la constitution d'un Etat lituanien icdépendant, demandent è l'Allemagoe de reconnaitre l'indépendance de ia Lituanie. Les nsgociations de Bucarest Oj mande de Jassy : Le bruit Court qu'une nouvelle cise mï- nistérielie serait ouverte et que M. Marghilo- man serait appelé k constituer Ie cabinet. Sil échonait dans cette missic-n. il no res- terait d'autre ressource que de créar un mi¬ nistère de lonclionnaires et do généraux pour suivre les pourparlers de paix engagéï a Petrosani. On mande de B-rlin, de source officiel'e : Les pourparlers d ss commissions avec la Roumanie suivent un cours favorable. Les conférences plénières repreudront de nou- vean maintenant que le détéguéroumain est revenu de Bucarest. La-mission militaire frangaise Onminde de Stockholm: D'après des nouvelles Re boune source, Ia mission militaire frangiise en Roumanie a pu quitter Odessa a temps et elle se tro' ve actueliement è Kbarkof, d'oü elle va s'eüor- c:r de gagner Moscou. ; M. Trolzkyministre de la guerre TURQUIE ET BULGARIE Les Izvestia, organe des S iviets, anuoa- cent ffue la démission de M. Trotzkv a été acceptée et donnent la nomination de M. Tchitcherine comme commissaire tempo - raire des affaires ótrangères k sa place. Le journal ajonte que M. Trotzky a été nommé cjmmissaire aux affaires militaires, en-rrmplacement de M. Radvoysky, démis- sionnaire. Le poste de commandant en chef est abo- li. L'évacuation de Petrograd est terminée Ua communiqué oflSciel annonce que l'évacuation de Petrograd est terminée et qui depuis jeudi aucun habitant ne pourra qnit ter la ville. Dans ce but, la circulation de tous ies trains de voyagears, même locaux, a été snspendue depuis ie matin. Dorénavant, lenom officiel dn gouverne ment de Petrograd et de sou arronaisss- ment est « Conseil des commissaires de la coramnne dePetrograd.» Le Conseil a autorisé la réapparition de tons les journaux dits « bourgeois », qui étaient fermés depuis Ie commencament de l'offensive des Allemands. Oa maude d'autre part de Stockholm, le 1« mars : D'après les dernières nouvelles de Petro¬ grad, la récente rmso en hberté de plusieurs anciens ministros et de prisouniers politi- ques de marque est généralement considé- rée par certains comme nn indice de la chute possible du gouvernement maxima¬ liste. Le fait que Tro'zky ne va pas k Moscou et que l'officieuse Pravia publie des renseigne¬ ments defavorables sur son compte laïsse cwrire k I'aggraration des discordes qui sé- vissent dans ce gouvernement. Oa y voit également nn symptóme da l'ioflue cs croissants de Lénine s'exercant en faveur de ia ratification dn traité de Brest-Litovsk par lo congrès dos Soviets, D'après Ia Muenchen-Augsburger Abendzei- tung la Turquie demaude k la Bulgarie one rcc.ifica ion de froulière sur la Maritza infé¬ rieure. Ede demande en ontre è êire remise en possession de ia ligne de chemins de fer d'Andrinople k Dedeagatch. Lejotirnai assure que les**mpires cen- traux appaient ies revendicatious du goa-, vernement tare. (AgenceVinformation). ' fSi cette nouvelle esl exscie, Is Turquie demau- derait en réalitó I'annulation du traité qu'elle a conclu avec ia Bulgarie cn aoüt 1915,sous les auspices de l'Allemagne.Oa se rappelle en effet qu'avant d'entrer en guerre aux cótés des puis¬ sances centrales, la Bulgarie s'est fait céder par les Turos le chemia de fer qui longe la Maritza sur ss rive occidentale. Cede cession a fait perdra a l'empire ottoman les arcès Nord et Nird-Ouest d'Andrinople, Ia gare même de cette ville et la région de- D/molika.Les Bulgares occupèrent ce terriloire 'dès Ia seconde quinzaine de septembre 1915,avant de commencer les hostilités contre la Serbie. Ils ont un intérêU évident a ne pas Ie 'estituar aujourd'hui : la place d'Andrioople,dé- livrée du contröle buigare, pourrait deTenir una bise d'olïensive turque contre la Bulgarie, et la portion du terriloire buigare qui s'étend Ie long de ia mer Egée serait trés difficile a défendre, faute de communications dirccles par voie ferrée. 0:1 se rappelle que l'F.nlente, au temps oti efle espérait.ri gier sans effusion de sang les affaires balksniques, aurait volonliers donné aux Bulga¬ res toute la région d'Andrinople). EN ITALIË Maladiede M. Sonnino L'Epoca annonce que Ie ministre des affaf- *' res ttraDgères, M. Sonnino, garde le lit de¬ puis quelques jours ; mais on espère qu'il pourra retourner sous pen a fa Consuita. L'appel de la classe 1900 La classe 1900 qui a été rocensée dans Ie courant de férrier, sera appriée tous tes Urapeaux le 20

Transcript of BemtërcHeure - Archives Le Havre...Wlüiée—H415,367 (ftfcPatres) M...

Page 1: BemtërcHeure - Archives Le Havre...Wlüiée—H415,367 (ftfcPatres) M —fWflWffl!JüTO—!0Centimes (-ftPasres) If»Warsl!M8 Administrateur-Délégué-Gérant O. RAN DOLET Administration,ImpressionsetAnnonces,TÊL-10.i7

W lüiée— H415,367 (ftfc Patres) M — fWflWffl!JüTO— !0Centimes (-ft Pasres) If»Warsl!M8Administrateur-Délégué-GérantO. RAN DO LET

Administration,ImpressionsetAnnonces,TÊL-10.i735, Rue Fontenelle, 35

AdresseTélégraphique: RA1TD0LETHavre

RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR -JORDAN

SecrétaireGénéral: TH. VALLÉS

Rédactlon,35, rue Fontenelle- Tél. 7.G0ANNONCES

AU HAVRE

A PARIS..

? Bureau du Journal. 112,bout' de Strasoourg.1 L'AGENCE HAVAS.8, place de la Bourse, est, ' seule chargée de reeevoir les Aunonces pour( te Journal.

le PETITHiVPEest désignê cour les AnnoncesJudiciairss et légoles

ORGANE RÉPUBLICAINLe plus fort Tirage des Journaux de la

DEMOCRATIQUERégion

ABONNEMENTS

Autres BépartementsfUnion PostaleOns'atonne égntement.SANSFRMS,dans tousles Bureauxde Paste de Frame

Tp.ois Mois Six Mois

» Fr. 1» Fr..«i » 15 Fr.aa » iï r» Fr.

UnAu

»s gf.SS »IS »

LesAllemanlsaOdessaLes AUemands sopt en trés a Odessa. lisy trouvcront sans doule des approvision-nements considerables donl its pourrontlirer parti altendu que, dans les négocia-tions de paix avec la Iloumanie, ils ont eusoin d'cxiger decelle-ci la libre disposi¬tion de Ia voie ferrée Jassy-JKichinef-Odessa,Mais cc ne son! pas settlement des profitsmalériels immédials que les AUemandssspèrenl obleuir.Maitres du grand port d'Odessa, mailresde Baloum qui est aussi uil port sur laMer Noire, et silué sur Ia cöle occidentaledc la Gaucasie, les voici qui lierinent deuxpoints essenticls, i'un en Europe, l'autreen Asie, en cclte région caucasique verslaquelle se dirigent les armées turques,région contournant bientöt le Sud de IaCaspienne, tendant vers la Perse, et, partiela, vers les Indes.Tant et si bien que PAllemagne possèdedésormais - ou croit posséder — uneroule vers POrient qui ne passera pluspar Vienne et Sofia, et non assujellie auconlrc-coup de certaines difficullés éven-luelles avec l'Autricheou la Bulgarie. Cet-te route nouvelle, qu'ellc n'avait pas oséprévoir, relierait done rAUemagne a laTurquie d'Asic par les plaines et les riva-ges russes et réaliserait entièrement Ie rêvepangernjanistc d'un empire europeen etd'un empire asiatique d'un seul tenant.Et qui seraient dupes ? Précisémentles alliées tie PAllemagne elles-mèmes :Autriche et Bulgarie désormaisisolées. en-cerclées. plus que jamais plaeées sous laÏcsante hégémonie de l'empire allemand.elles n'étaient pas autrefois les ambitionsearessées par les chancelleries de Vienneet de Sofia.L'occupation d'Odessa va done comblerde joie les pangermanistes, non seul'ementparee qu'elle leur semble une garantie sünde {'expansion allemande en Asie, maisencore paree que cetle main-mise complètera, au point de vue politique, le syslèmede « glacis » interposés de la Ballique a lamer Noire entre l'empire allemand et sesalliés, d'une part, et d'autre part, la Russiedésormais reléguéeau-dela du Dnieper.Mais les pangermanistes oublient qu'uneextension territoriale indéfinie amène ladispersion des forces ct leur épuisement .ils oublient que les Anglais, par leur silua:lion trés forte a Bagdad, menacenl de flancet de facon trés sérieuse, leur marche surl'Iran ; que, d'autre part, leur projet Hambourg-Vladivostock va se tieurter a une résistancc japonaise capable dc se changerbientöt en offensive.Les AUemands, suivant la spiriluelle expression d un de nos confrères, pourraientdone bien s;embarquer a Odessa pour lepays d Utopie, — d'aulant queleur fameusecarle de guerre sera sérieusement reviséequand nous leur imposerons la paix.

LE PARLEMENTImpressionsie Séancetl» KOTS» CORRESPONDAHTPARTICULIKK)

Th. Vallée.

l'llleiMpeÉtlaianiEiiïrefiai'BpiitcLe fameus consail des Fiandres, dont Iaconduite a provoqué un mouvement d'ananirae protestation dans la Belgique occupé?vientde se reconstitner.Le 7 mars, ses délégués oni été recus parle gouverneur general de Belgique, te géné-ral von Fakeuluusen, qui leur a adressé ècette occasion un disconrs-progranune oüast tracé le dessein du gouvernement alleïnand au sujet de la Belgique.La Leipziger Volkszeituvg, l'orgme socia-i'ste minoritaire allemand, reproduit Ie texteiece discours que voici :> Je vous remercie pour Ia communication cuevous venez de me faire sur 1c résuüat d?» nou-vetles elections pour lo conseil des Fiandres • jevous félicile de ce succes et saifis cette occasionpour vous dire ce qui suit : J'ai interprété la re¬solution du conseil des Fiandres du 2i décembre1917,en cc sens que vous proclaniiezde nouveaula volonló inébranlable de libérer te peup'e lis¬mand de 1oppression weische. Eu accord avec lesdirigeants de l'empire, je puis vous assurer queIe cüancelieret moi-meme, après comme avantrestons sur te terrain de la déclaraiion de M déBethmann-Hollweg,du 3 mars 1917,qui, a ce mo¬ment, assurait a voire deputation que l'empire al¬lemand ferait, lors des négociatiODScl après Japaix, lout ce qui pourrait servir a assurer et Ts-voriser lc libre développementdupeuple tlamandt Commesuite eux declarations du chmcelier de1empire du 3 mars 1917.la separation de l'admi-: nistralion fut accompliedans le but politique pré-; cis d'aider le peuple flamanda obtenir une auto-i ncmie qui correspondei sa culture particuliereet, a sa giorieuse bistoire.) " doit P'us en étre gosr la chose fiamandecn Belgiquecomme avaa, la guerre. C'est pour-' quoi tous vos effqrtsioiveat «tre consacrés a uneFiandre vraimcnlTibre.dsaarrassée de toutepres-; sion « wafsche >,ce qui est le haut et grand butflu mouveriïentflamingant ; vous pouvez en celaeire assurés do la chaude sympathie du peuple al-iemand et do l'assistance de son gouvernement.11serail prémaluré d'indiquer dès maintenantles moyens par Iesquels l'aulonomis doit èire as-suree a la Flandre après la guerre ; cela doit étreréservé aux négociaiionsde paixCe sera l'affaire dupeuple flsmand lui m.-me,avant louie chose, d'influeccer tfuno manièrelondamenlsle eetle autonomie. Le peuple flsmanddevra reconnallre que maintenant ou jamais ('oc¬casion s'otfre pour lui de poser les bases de cetlenutonomie a laquelle il prétend de temps immé-moral. Voire tdclie, messieurs, dans les moisprochains, consisiera a preparer Ie peuple fla-mand —peu importe que les parlicutiers appar-liennent ou non a voire tendance politique parti¬culiere —a la grande solution que ia paix doittous apporter.

-A. LA CHAMBREParis, 13mars.

L'explosion considérable qui s'est pro-duito aujourd'hoi, vers 2 heures moins unquart d ia Gourneuve, prés d'Anbsrviiliers,a raréfié le nomöre des spectateurs venus iila Chambre. C'est cependant une séanced'imerpellatiORs qui est annaacée, mais lepublic peut croire que ia placo des minis-tres est pluiót sur les lienx dn sinistre, au-près des victimes, que sur iear banc, auPalais -Bourbon.Tel n'est cependant pas l'avis de certainsdéputés sooiaiistes, notammeat de M. Mayé-ras qui vient ajouter une interpellation &celles déja inscrites.M. Mayéras dexnande, en eflet, a interpel¬ler sur les dfc'arations que M. Ie présidentdu Conseil a.fiites ét ia delegation des dépu¬tés de la Seine &la suite du dernier raiddes goih ts.M. Mayéras n'est évidemraent pas sitis-Lit. Son ;ö!e est de ne pas l'être qaoi qu'aitrêpondu M,Cleinenceau qui s'est^inspiié deson bon sens et de son pairiotisme, deuxchoïes trés coatestables ch z le député deSceaux.M. Desclnnel fait observer ü M. Mayéra s,que le président du Conseil est retenu a;l-leurs par les devoirs da sa charge.On déeide, après que intervention de M.Pams, ministre de Pintérieur, de réserveramardt Ia fixation do Ia date de i'interpslla-tion.M.Mayéras fait la grimace, mais M. ErnestLafont se montre pius accommodant. I! estl'auteur d'une interpellation qui devait ve-nir aujourd'hui sur « la manière dont legouvercemeut a favorisé, dans Ia presse,une propagande réactionnaire deslinée édiscréditev Paction des populations ouvriè-res de tonfc une région ».M. Ernest Lafont accepte et raême ré-ciame i'ajournement, sacbant bien qu'il nesera pas écouté.Li, le président, M. Dsschanel. se monlrefort disposé é lever la séance, comprenantque ses collègues, les députés so Jialistes,doivent vonloir se rendre comme lui sur unpoint de Paris oü une catastrophe atl'ecte sur-tout la population ouvrière, mais, a songrand étonnement, ce sont ces collègues ldqui demandeut que la Chimbre siège.M. Jean Bon, député de S iint-De ais, in-siste d'une telle f pon que 1'on aborde lesinterpellatioas dont voici l'énamération :Interpellations : 1» de M. Landry, sur lesmesures que le gouvernement compt.e pren¬dre et les méthodes qu'il compte suivre envue de préparer la reorganisation économi-que du pays ; 2» de M. Louis Paech, sur lesmesures que ie gouvernement compte pren- 'dra pour le maintien et le développementde Ie vie économique du pays; 3» de MM.Yailière et Bedouce sur les moyens par Ies¬quels le gouvernement entend préparer 1breorganisation écocomique do notre pays.On voit que ce groupe d'interpellatears seconcerte pour l'après-guerre, leur discus¬sion aurait sans donte pa ê.reretardée dansles circonstances sctuelles.M. Landry, qui prend !e premier la parole, estime qu'il taut prévoir dès mainte¬nant après Ia demobilisation et ia fermeturedes nsines travaiilant pour la guerre, les me¬sures è dt'cider pour eviler une crise dr chö-mage.M. Landry s'occupe ensnite de notre si¬tuation monétaire, qui Jui parait satisfai-sante, mais q; i ne se maintiendrait pas sinons ne donnions è notre exportation, tootel'acf ivité nécessaire. II conclut en deman¬dant au miniftre dn commerce les mesuresqu'il compte prendre et les méthodes qu'ilvent suivre poer préparer notre rio ganisa-tion économique.M. Valière éiargit Ie débat en parlant de1amélioration de l'Oati'lage, de i'apprentis-sage technique, de la collaboration au capi¬tal et dn travail, de la prise do possessiondes mines par l'Etat. Ii explique les effortsdes Alliés et même des ennemis pour pré¬parer i'après-guerre. II deroande que nousprefit:(fus des exempies qu'ils nous don-nent.La suite de Ia discussion est renvoyée avendredi procliain.Mardi, ta Cliambre reprendra le régimedes alco^)s.

COMMUNIQUÉSOFFICIELSi,3i: TTO XT"E^e.TVrXT77B3

FRANCEParis, 15 mars, 14 heures.

Hier, a 18 heures 30, en Champa¬gne, a l'Ouest du Mont Cornillet, nousavons chassé i'ennemi des élémentsde tranchées oü il a'etait maintenudepuis le lcr mars.L'opération a pleinement réussi.Nous avons fait quarariter-deux pri-sonniers dont un f-Jdwebel et quatresous-pffleiers et rapporté deux mi¬trailleuses et deux lance-bombes.En même temps un détachement pènétraitdans les lignes allemande s au Mont Blond etramenait des prisonniers.Dans la matinée, un coup de main i nnemlsur nos groupes de combat a la Main-de-Mas-siges a complètement ec/ioué.Rian a signaler sur le reste du front, endehors d'une csrtaine aclii/i 16 de l'artilleriedans la région de Monoel au Sud de la Fave etau Violu,

23 heures.Assez violente lulte d'artillerie sur /'ensem¬ble du front, notamment sur la rive droite dela Meuse dans les régions de Bezonvaux et deVacherauville.En Lorraine, h l'Ouest de Morville,après un vif bombardement, un coupde main enncmi est venu se brisersous nos feux et a étó dispersé avecpertes.

AVIATIONCinq mille six cent quarante kilos dejeotiles ont été ianoés cette nuit sur debreuses gares, usines et cantonnomentszone ennemie .

pro-oom-da la

GRANDE-BRETAGNE

15 mars, 14 heures.Des coups de main ont été exécutes. la nuitderrière, sur les lignes ennemies a l'Ouest doVillers-Guislain ; lis nous ont permis derame-ner des prisonniers.Des raids allemands ont Até repoussés versPassc.hendaeleet Poelcappelie .Quelque activité des deux artilleries au coursde la nuit au Sud Ouest de Cambrai. au Suda'Armentlères et dans les secteurs de Messineset de la route de (/lenin.

' Le journal socialislelins: ce discours :

allemand commente

La grande majoritó du peuple flaraand ne veutjien 8utre que ü'être débarrassée le plus vile>ossiblade 1ipgérence allemande qu'on lui pro-net gracieusement pour après la paix. Mais le>utau gouvernement allemand est la destructionIe l'organisme d'Eiat beige. Après la paix deIriolencea l'Est, doit venir une paix de violence1 1Ouest.Les gouvemements de l'Entente sont décidés• se saigntr a blanc tant que les plans de l'Alle-fcagne no seront pas absndoppés. It nefaut done»as penser a upe paix de conciliation a l'Ouest,Si a une paix générale, puisque le gouvernementriemend, poursuit les buts exposes par le fou-Ijpfnenr de Belgique. La Belgique est le vraiiestacle 8 la pais,

A-XJ SÉNATLe Séaat soos la présidence de M. Dubost,examine les crédits additionnels pour tousles ports maritimes et la marine nurclundes'élevaut a 830 m lfions.M Mllliès-Lacroix, rapporteur du projetet M. Guiüoteaux, rapporteur de Ia commis¬sion de la marine, émettent nn avis favora¬ble avec qnelques réserves.M. Brindeau présente diverse? observa¬tions, notamment sur la nécessité d'accroi-tre, notre tonnage marchanfl. M. Brindeauaccepte la convention d'affrètement passéeavec le Brésii, mais ii ne voudrait pas quel'acquisitipn de deux millions de sacs üecafe fet le premier pas dans la voie dn mo-nopole d'importation du café. Si ce mono-pole était élabli, notre marine marebandeen souffrirait paree que la disparition dumarché du Havre lui enióverait ies trans¬ports, et ia réexpédition des cafés vers l'é-tranger.M Bouisson, commissaire du gouverne¬ment, s'asscc'e au langage des rapporteursmeme pour l'amélioration nécessaire et iljréconise l'augmentatiou de notre Hotte pares achats, les réparaiions et surtout par laconstruction rapide de Ïïombreax bateaux.II exprime la conviction que le Sénat s'asso-ciera a cette oeuvre nationale.L'ensemble dn pr. jet estadopté &l'unani-mité de 236 volants.Le Sénat vote les projets relatifs aux allo¬cations supplémentaires aux agents des che-mins de fer et ies conventions passées avecles Compagnies dans le but d'améliorer iasituation peenniaire du personnel, puis ilreprend le projeieancernant les repressionsdes fraudes liscales.Les articles 13 è 17 sotat votés. Le Sénatrefase la demande de disjonction présentéepar M. Klotz pour les articles de 18 k 23 etfixe an mardi 29 mars la suite de la discus¬sion. M.Dabost annonce ia démission de M.Ville, sénateur de l'Ailier que le Sénat ac¬cepte.Dans les couloirs da Luxembourg, com¬me an palais BourbotrrSn s'occupe fort deI explosion de Courqeure.

Th. Hgkrt.

21 h. 30.Un coup de main exécuté, ce matin,par les Canadians sur les tranchéesallomaades au Sud de Lens, a permisde ramener quatorze prisonnier s.Au cours de la tentative de raid ef-fectuée sans succès la nuit dernièresur nos positions de la région dePaaschendaele, les assaillants ont subides pertes importantes sous notreliprrage d'artillerie et nos faux de mi¬trailleuses. Un certamnombre de pri¬

sonniers est resté entre nos mains,dont un gros détachement ennemi.Ce matin, a la faveur d'un violentbombardement, des dêtachementsallemands ont attaqué notre poste auSud de la route de Menin. Ils ontété rejetés par nos feux d'infan-terie .L'artillerie ennemie a monlré moins d'acti-vité. aujourd'hui, sur la majeure partie dufront Ede a été, toutefois, assfz activa dansles secteurs de Lens ei de Messine ainsi quevers Ie canal a'Ypres a Commines.AVIATION. — La pluie a interrompu hiermatin , ies operations aariennes. Le ciel s'étantéclairci dans l'après-midi, nous avons j^fó desboinbas sur des cantonnements da repos, unegare de ravitaillement vers Lille et un champdeviation a 32 ki omètres au Nord-Est de Saint-Quentin, utilise par les escadrilles ennemiespour leurs vols de nuit.Un autre aérodrome.k l'Est de Saint-Quentin,a été attaqué par un grand nombre de nos ap-pareds.Des bombus ont été jetées de faible hauteursur les hangars, dopt un a été incendié et deuxautres gravement endommagés. A leur re¬tour, nos pilotes ont pris sous le feu de leursmitrailleuses des convois a traction animale,des formations et des automobiles ennemiesTous nos appareils sont rentrós indemnes.

BELGIQUE15mirs.

Au cours des deux journéas êcoulóes, l'acli-vité de l'artillerie allemande a été par mo¬ments considérables.Nos barrages ont mis en échec une tentativeemmmie centre un poste avancé de la zone deMsreken.L'ennemi a fait un fréquent usage de projec¬tiles asphyx>ants auxquels nous avons répondupar des représailtes da même nature.Sur divers points du front, vers Nieuport etdevani Dixmude, de sérieuses luiies de bombesse sont dëroulées. Certains de- nos cantonne¬ments de la zone arrière ont été bombardéspar des pièoas k longue portee. Nous avons ri¬poste par des tirs sembiablës sur les gares im-ponantes de l'ennemi.

DANS LESFRANCE

BALKANS#

Salonique, 14mars.Au Nqrd-Ouest de Monastir, a la cote 1248 eta Tincva des détachements francais ont pénétre dans les lignes ennemies qu'ils ont trouvéesévacuées. De son có'.é l'ennemi a tenté dans lamême région des coups de main qui ontéchoué.L'activité de l'artillerie s'est maintenue trésvive pendant la plus grande partie de la nuitautour de Monastir.L'aviatidn britannique a océré plusieursbombardements sur le front de la S rouma.Unappareil ennemi a élé abattu en combat aérienet s'est perdu dans le 1ac de Doiran.

BemtërcHeureUNE CATASTROPHEdans Ia banlieue de Paris

Paris, fs mars, 16b. 8.Une violante explosion s'est produce audsbut d8 l'après midi dans la banlieue Nordde Paris.M. Deschanel an débnt dé la séance, aadressé I03 sympathies de la Chambre auxfamilies des vic imes.

Paris, 18mar?, 18h 58.Deux formidables explosions se sont pro-dnites . Elles ont été provoquées par un ac¬cident dans la region de Courneove, Oacompte seize mons et de nombreux blesses,la plupart légèrement.

Paris, 18mars, 19h. 10,M. Poincaré est. allé drsns i'après-midi, snrle lieu de l'explosioo. il a visité longoementle terrain de ia catastrophe et est aPé au-près des blesses. II leur prodigoa ses conso¬lations et les assurances da toute la sympa¬thie du gouvernement.

Paris, 18mars. 94 h. 08.Qn communique qu'après l'explosion deCourneuve, des mesures ont été édiciéespour que le travail puisre reprendre dans leplus bref délai dans ies usines voisines dulieu de l'accident, et pour que les répara-Hoos utiles soient exécutées ie plus rapide-ment possible.

Paris, 18mars, 23h. 2Les dernières nouvelles diaent que ie chif-fre exact et total des nrorts de l'explosion dela région de Courneuve s'éiève a trente.

Paris, 16mars, 0 h. 3.Les effets de l'explosion de 13 h. 45 ontété resseotis trés loin. Un nuage extrême-ment compact p'anait au-dessns de la ban¬lieue Nord de Paris. Un depót de munitionset de grenades du Bourget, sur ia route deConrneuve, avait exp osé.On pense que i'expiosion a été provoquéepar Ia chute d'une caisse de grenades. II yanrait de nombreux blessés.

OBSËQUESD'UNAMBASSADEURBiarritz. — Les obsèques de M. Dei Miniont été solennellement célébrées. Les trou¬pes rendaient les honneurs. Les représen-tants de M. Poincaré, du roi Alphonse, dugouvernement espagnol, ies autorités et denombreuses notabilités suivaient le cer-cueil.L'évêque de Bayonne a donnd l'absoute ;le corps a été déposé au cimelière, dans uncaveau, en attendant son transfer! k LasPalmas.

Collision de NaviresLondres — I.e vapenr Ralhmore est enlréen collision avec un navii'. de guerre 26hommes man, juent, il y a 20 bfessés, 6i0p ssjgers ont débarqué.

Navlre Norvégien coulêLondres. — Le^|onrnaux de Copeuhagneannoncent que le vapear norvégien Adtng aétécontéie 13aar*. L'éqaipageest saaré.

LERAVITAILLEMENTSUISSEBïrne. — Le Conseii fed r I a fait des dé¬marches au prés de PAllemagne, afia d'obte-nirdes indèmnifés pour la perte des céréalesdesiinéesa la Suisse et qui ont été conlées ala suite du torpillage du vapeur espagnolSarJmero, II demande l'ouvei tare d'une en¬quête.

Une Réponse a la boche

On salt que le comifé international de IaCro.'X-Rouge de G nève a lancé nn appelaux beiiigérams pour leur demander derenoncer ii I'emploi des gaz asphyxiants.Les journaux allemands pub ient la réponsede leur gouvernement è eet appel.Cette réponse commence naturel lementpar affirmer que ce sont les Francais quient, ies premiers, parlé et fait usage de gaztoxiques. Dès l'automne 1914, i'etat m iorallemand prétend que les Francais empioyaient et ian^aient' des gaz asphyxiants« Aujourd'hui, les denxcamos en fdfctun usasrecourant. Mais celui 18 seul, en demande lasuppression qui, 8 l'usage, s'y est reconnu infé¬rieur, Cest en faveur du pius faible qu'on faiteelte p opngande humanitaire afin d'arracher unearme efficace, des mains du plus fort. «On nous dit que l'Entente est assez favorablea la suppression des gaz asphyxiants. N'esl-cepas la preuve de la supériorite des nötres 1 Au-cun êlro intelligent n'ira s'imjginer que c'est parsimple bumanité.Mosennemis qui out pratiquö (oules les atroci-lés et toutes les violations du droit des genscomme dans i'afl'.tiredes francs-tireurs beiges diiBuial mg, du KmgStephen,corfflïïëdans Ie traite-ment de nos prisonniers, se soucient bien dupoint du vue humanitaire.« Nous Altemaiuts,saiuons toutes les manifes-attions de la justice et de i'humanité ; mais nousrefusons de nouStaisser rouler. Nous considére-rons le développement de toutes choses d'un oeilcalme él d'une conscience trauquille ».Quels misérabies bandits t

LesË7éDen(sdeRossisLA PAIXMAXIMALISTE

Les bolchevikisralifient Ie traité de paixLe Congrès bolcheviki de Moscou a rati-fié par 453 voix conlre 30 le traité de paixsigué a Brest-Litovsk le 3 mars.(II semble qu'il ne s'agit pas du voleémis parle Congrèsgénérat d-ts Soviets, mais d'une <jiri¬sion prise par ta fraction purement bolcheviki duCongrès Kénérai des Soviets, a lYxclusion desautres partis, notamment des représentants desparlis socialistes róvolutionnairesj.M. Ryazinof, le théoricien connu dn maxi-maliime et le représentant de toutes lesunions professionaellei a ab.indonné leparti maximalists après la dêcisioa du partide rutiii.r le traité de piix.

LesAusfro-AHemandsa QdessaLe communiqué allemand est ainsi iiballé:« Les troupes allemandes qui ont été lan-cées de Braïia sur Odessa, par Gdatz et Bin¬dery, ont après divers combats avec desbandes prés de Moldoxvauka occupé Odessa ;les troupes austro hongroises venant deSchonerinka les ont suivies. »De son cöté, le communiqué autrichien eetainsi concu :« Les Ronmains viennent d'évacuer Ia der¬nière et étroite bande d'un terraoire qu'ilsoccnpaient encore. Après avoir, pendanttrois ans et demi, supporté le plus lourd far-deau de la guerre, i'Ett de la monarchie estde nouveau complètement libre.« Odessa est depuis l'après-raidi d'bier auxmains des alli s. Tandts que les bataillonsallemands s'avancaient sur li ville en par-tant de l'Ouest, l'avant-garde d'one divisionaostro-hongroise, commandéc pir la mijo.-général Alfred vo i Zeidler, y pénótrait parla gare des marchmdises. »D'autre part, on mande deZurich a l'sgence desBalkans :Les Allemands ont imméihatement occu¬pé le port, les étabiissemerfts militaires eties grandes usines du faubourg Roma-navka.Tous les chefs bolchevikis se sont enfuis itl'approche de l'ennemi. La mi ice juive,composée d'étudiants, d'oavriers et de sol-dats licenciés et coustitnée en vue de com-battre les pogromistes, a été déssrmée.Des affiches placardées dans toute la villeavertissaient leshabitants que toute tentativede resistance, tout cc'e de sabotage seraientrép-imés avec la dern ère sévérité. En mê¬me temps la ioi martiale était prociamée.Les magasias sont termés, ainsi que i'im-mense majorité des maisons particulières.Les rues sont presque désertées par ia po¬pulation.Aucune indication n'est donnia par lesinformations de Vienna sur le sort de laHotte.

LesTurcs a BatoumL'occupation p r lesTurcu do toute Ia ré¬gion da Batoum est confirmée!

Les Allemands bombardentAboet y débarquenttrois mille hommes

Les journaux è li dóvntion dc Lénine, quicraignent cependant l'elUt défavorable pro-duit sur les masses par la precipitation aveclaquelle Ie gouvernement maximaliste et lesadministrations pnbliques ont ahandonnóPelrograd, asstirent qne leur départ a enpour but d'enlever aux Allemands tout pré-exte a occuper la capitale.De son cöté, lo corresponds!!! parliculier duUrupsa I'etrograd tél.graphie, égslemeat a la datedu ii :L'anniversairT? de la révclution se passadons un calme complet, sans enihousiasmeni désordre.üe nombreuses institutions gouverneraen-tales étant évacuées a Moscou, la vis politi¬que de Petrograd a perdu mömentanémentson intepsité. L'exode da la population con¬tinue par tontes sortes de moyens de loeo-motion, sauf par les lignes de civ-mins de ferde i'Etat qui sont réservées aux institutionsofficietles.Le congrès des Soviets a Moscou comptaenviron 890 detèsués dont 500 maximalistes.Ainsi la ratification du traite de pJx est as¬surés.

Contre les maximalistesOo aunonce qné des patriotesrnsses.sesontgroupés ii Novotcheik ifk asuonr dugénérat Alexen ff, pour tenter do libjrer iaRussie du joug maximaliste.— UITcorrespondant parision è.StockJtolm,a intervi^wé un personnage informé sur lesnouvelles de Pdrograd, qui lui a déclaréqa'ancrin dos trois partis actuels n'est ca¬pable de prendre en main ia direction dagouvernement.Les groupes influents de ces trois frac¬tions sont entrés en pourparlers avec lesA lemands ponr restaurer la monarchie surces bases constitutionnelles.L'occupation de Petrograd étant imrai-neate, les Allemands voadraient mettre 8upouvoir le tsarévitch Alexis, avec nn conseilda la régence dont ie grand-due MichelAlexandrovitch.Le projet serail accneilli partont avecsympathie, même par ies Maximaüsles, OoatTrotsky et Leaine qui nVn n'empê.herartentpas ia réalisalion.

Dans la marine russeLe poste de chef de la ffBte de Ija été offert k l'amiral Razvonof.

Les*arrestationsOo mande de Petrograd, le 14 mars, unele général Jilinsk', ancien chef de l'ótat- ma¬jor dn grand-due N colas, a été arrêté a Mos¬cou, sou" l'inculpaiion d'avoir commuuiquöavec K .ledine.D'autre pari, l'Agence télégraphique dePetrograd annonce Ia 14 mirs que ie princeLvof a óié arrêté jeadi par le général com¬mandant ie front Nord.' Cette arrestation sa-rait molivée par Pattituds prise par le prin¬ce dans la question de ('intervention japo¬naise.

L'impératrice douairière dans !a gêneUne dépêche de Petrograd, du 14 mars,annonce que l'impératrice douairière, MuilFeodorovna, née princesse Dagmar do Dane-mark, aur.it demandé l'assistance pécuniai¬re du conseil d?s commissaires, la confisca¬tion dssbiens de la familie impériale ï'ayant

Baitiqaa

Selon des renseignements complérnentai- j laisséedans ïe besoin"res, les Allemands out débarqu ■a Abo, ve-nant des i es d Aland, a bord de plusieurs _

tachement allemand comptait 3,000 hommés |LaRonaBieetlesEmpiresCenlratixavtc de i'artiileric.

En quelques Mots—Le transfërt de Marguliés, deNice A.cehedo Msrseille, n'a pu s'etfecluercause de son élat de santé.

Ia prison dslie

—Dabondantes chutes de neige se sont pro-duite8 dans le haut Var. L'usine électriaae deBrignoles est bloquée.—Un congrès colonial, organisé par I'Associa-tion colomate, s'est ouvert jeudi, a Lyon, et s'estoccupé des transports maritimes.— LE-.pagnolLopez Baldomero, condamné 8mort a Paris, par contumace, ponr assassinat d'unde ses compalriotes, a été arrêté a ~a Bordeaux.—Des ambulancesautrichienncs et turques sontarrivees a Cologne et 8 DusseUorf,

Sar le refus des gardes rouges de se ren¬dre, les Allemands bsmbardèrent la villependant une demi-heure et forcèrent lesgardes rouges a se replier. Les Allemandss'emparèreat du port d'Abo, de tróis torpil-teurs russes et de quelques drague-mines.(Abo, port de Finlande. sur ta Baltique chefbeu du gouvernement d'Abo-Bjoerneborg,40,500habitants.) '

La Ltluajue réclame toujours sonindépendance

On mande de Berlin que les comités na-tionaux lituaniens, interprètes de i'nnani-mité de la nation, ont adressé an gouverne¬ment de Berlin une protestation solennellecontre les intentions allemandes de placerla Lituauie sous le controle absoiu de PAlle¬magne. 'Les délégués Iitnanieus, invoquant lespromesses répétées du gouvernement alle¬mand, ainsi que toutes les considerationsethniques, historiques et économiques quimilitent en faveur de la constitution d'unEtat lituanien icdépendant, demandent èl'Allemagoe de reconnaitre l'indépendancede ia Lituanie.

Les nsgociationsde BucarestOj mande de Jassy :Le bruit Court qu'une nouvelle cise mï-nistérielie serait ouverte et que M. Marghilo-man serait appelé k constituer Ie cabinet.Sil échonait dans cette missic-n. il no res-terait d'autre ressource que de créar un mi¬nistère de lonclionnaires et do générauxpour suivre les pourparlers de paix engagéïa Petrosani.Onmande de B-rlin, de source officiel'e : „Les pourparlers d ss commissions avec laRoumanie suivent un cours favorable. Lesconférences plénières repreudront de nou-vean maintenant que le détéguéroumain estrevenu de Bucarest.

La-mission militaire frangaiseOnminde de Stockholm:D'après des nouvelles Re boune source, Iamission militaire frangiise en Roumanie apu quitter Odessa a temps et elle se tro' veactueliement è Kbarkof, d'oü elle va s'eüor-c:r de gagner Moscou. ;

M.Trolzkyministre de la guerre TURQUIE ET BULGARIELes Izvestia, organe des S iviets, anuoa-cent ffue la démission de M. Trotzkv a étéacceptée et donnent la nomination de M.Tchitcherine comme commissaire tempo -raire des affaires ótrangères k sa place.Le journal ajonte que M. Trotzky a éténommé cjmmissaire aux affaires militaires,en-rrmplacement de M. Radvoysky, démis-sionnaire.Le poste de commandant en chef est abo-li.

L'évacuation de Petrograd est terminéeUa communiqué oflSciel annonce quel'évacuation de Petrograd est terminée et quidepuis jeudi aucun habitant ne pourra qnitter la ville. Dans ce but, la circulation detous ies trains de voyagears, même locaux,a été snspendue depuis ie matin.Dorénavant, lenom officiel dn gouvernement de Petrograd et de sou arronaisss-ment est « Conseil des commissaires de lacoramnne dePetrograd.»Le Conseil a autorisé la réapparition detons les journaux dits « bourgeois », quiétaient fermés depuis Ie commencament del'offensive des Allemands.Oa maude d'autre part de Stockholm, le 1«mars :D'après les dernières nouvelles de Petro¬grad, la récente rmso en hberté de plusieursanciens ministros et de prisouniers politi-ques de marque est généralement considé-rée par certains comme nn indice de lachute possible du gouvernement maxima¬liste.Le fait que Tro'zky ne va pas k Moscou etque l'officieuse Pravia publie des renseigne¬ments defavorables sur son compte laïssecwrire k I'aggraration des discordes qui sé-vissent dans ce gouvernement. Oa y voitégalement nn symptóme da l'ioflue cscroissants de Lénine s'exercant en faveurde ia ratification dn traité de Brest-Litovskpar lo congrès dos Soviets,

D'après Ia Muenchen-Augsburger Abendzei-tung la Turquie demaude k la Bulgarie onercc.ifica ion de froulière sur la Maritza infé¬rieure. Ede demande en ontre è êire remiseen possession de ia ligne de chemins de ferd'Andrinople k Dedeagatch.Lejotirnai assure que les**mpires cen-traux appaient ies revendicatious du goa-,vernement tare. (Agence Vinformation). 'fSicette nouvelle esl exscie, Is Turquie demau-derait en réalitó I'annulation du traité qu'elle aconclu avec ia Bulgarie cn aoüt 1915,sous lesauspices de l'Allemagne.Oa se rappelle en effetqu'avant d'entrer en guerre aux cótés des puis¬sances centrales, la Bulgarie s'est fait céder parles Turos le chemia de fer qui longe la Maritzasur ss rive occidentale. Cede cession a fait perdraa l'empire ottoman les arcès Nordet Nird-Ouestd'Andrinople, Ia gare même de cette ville et larégion de- D/molika.Les Bulgares occupèrent ceterriloire 'dès Ia seconde quinzaine de septembre1915,avant de commencer les hostilités contre laSerbie. Ils ont un intérêU évident a ne pas Ie'estituar aujourd'hui : la place d'Andrioople,dé-livrée du contröle buigare, pourrait deTenir unabise d'olïensive turque contre la Bulgarie,et laportion du terriloire buigare qui s'étend Ie longde ia mer Egée serait trés difficile a défendre,faute de communications dirccles par voie ferrée.0:1se rappelle que l'F.nlente, au temps oti efleespérait.rigier sans effusion de sang les affairesbalksniques, aurait volonliers donné aux Bulga¬res toute la région d'Andrinople).

EN ITALIËMaladiede M. Sonnino

L'Epoca annonce que Ie ministre des affaf- *'res ttraDgères, M. Sonnino, garde le lit de¬puis quelques jours ; mais on espère qu'ilpourra retourner sous pen a fa Consuita.L'appel de la classe 1900

La classe 1900qui a été rocensée dans Iecourant de férrier, sera appriée tous tesUrapeaux le 20

Page 2: BemtërcHeure - Archives Le Havre...Wlüiée—H415,367 (ftfcPatres) M —fWflWffl!JüTO—!0Centimes (-ftPasres) If»Warsl!M8 Administrateur-Délégué-Gérant O. RAN DOLET Administration,ImpressionsetAnnonces,TÊL-10.i7

4 le "PetitHavre — Samedi !6 Mars.1918

ENALLEMAGNEL'utilisation du mafériel

pris aux Russes©amanded'Amsterdam:Des trains arrive at tons les jonrs & Essenchargés de rfutériel de puerre venant deti ssie et aui est mis en état par les asinesKrupp pour êlro employé sur le frontO test. Aeet <Het, !e nomb e des ouvriers aeté corisidérabiement auguienté.La question de l'indemnilé de guerre

en AiiemagneA la Cbambre des dépntés de Prasse, ii a€té question de proposer de iaire assumerpar chaque Fiat conïédéré nne partie de ladette de guerrr de i'empire allemand. Cettenuestion a été d scutée è la commission desfinances de ia chambre bavaroise. .Au cours des debats, ie ministre des fi¬nances breuaing, après avoir combattuénergiqccment cette conception qai ne sau-rait être réalisme qu'aux dépeas des créditsde i'empire, a souligné la nécessité de lais¬ser aux' Etats confédërés leurs ressourcesliscaies : pais, il a abordé la question dei*fö&SBUé de guerre.line iodemnité de guerre est pour l'Alfemagoetree Eèasssitó. D'autre pait, tile est abtoluuienlpar l'atiilude de nos sdversain s. Pour

due iXifëmagne reorganise son économie, il fautque des sscr fices soient fails sans retard.Nous no faisons pas la guerre pour une indem-nité, mais nous en exigerons une sous quelqueforme que ce soit, puisque nos ennemis proton-gent voioulairement la guerre.Les Derntèes Nouvelles de Munich qui ren-dent compte de co discours ajoutent que"tcus its partis do la Chambrs, a I'exceptiondes sozuildemokrales, iui out aoané iearapprobation.

En BelgiqueoccupéeSous la botte

Selon les dernières nouvelles, M.Golleanxsera épargné.M.ae Meester,député canservateut" d'An-vers, a été incarcéré è la. prison d'Anverspour participation a une manit»station anti-activiste. Une caution de 10,000 francs estdemandée pour sa mise en libertó.

LAGUERREkUlMMLe Raid de Zeppelins

sup TAngleterreLe raid de zeppelins du 13mars contre !apetite viiie d'llartlepool tut extrêmementfire'f.Irrdépendamment de six maisons démo¬lies, deux latiments d'école furent endommagés.Un Raid rrtanqué sur NaplesL'agence Stcfaiii annonce que jeudi, a 21"henre?, c-ntété apergess,venant de la direc¬tion du Vesnv»,deux aérdhefs ennemis sedirigeant sar Naples. Tous les moyens dedefense sont enirés en action et ont empê-ch; le vol sur ia viile, ü laqueile aucuneattein'.e n'a pu être portée.L'Activitéde i'Aviation BritanniqueL'agecceReuterregoitdu frontbritanniqueenFranceles reaseigneinenlssuivants;Pendant les dix premiers jours de mars,nous avons abattu 2 aeroplanes allemandsdans nos iignes et 37 en arrière des iigiiesHlemandes, et nous avons forcl 40 autresappateils a atterrir, désemparés. Au coursde ia utêuic période, lö aéroplane? britaa-niques seulement ne sont pas rentres. Bienque les tourment»s de neige aient forte-ment trouble les deux oa trois premièresjonrnées de mars, cette période a été lameilleure que nous ayons ene pour lescombals, les bombardements, les reconnais¬sances el les prises de clichés photographi-ques. Les chitïVesque nous axons recntiilismontrent qu'au cours de cette période nousavons jeté, en moyenne, dans les z^nes degnerre', dix bombes pour chacune de ceiiesjetées par l'eunemi.Ut combat caiactérisüqne fut Ia grandeattaque de samedi passé, contre trois aéro-dromes ennemis, a laquelie le communiquénfticiel fait nne brève allusion. Gesraids ontété exécutés en plein jour. Nos aviateurs,ro ant é environ 400pieds de hauteur, sontanivés au-dessus des aérodrom -sallemandsau moment oü les aviateurs ennemis al-laient pariir et oü leurs avions en ligaes sepréparaient è prendre leurvol. Nosaviateurslirent littêralemeDt tombsr une grêle dabombes pjpdant qne les mitrailleuses desavions dWcorte exéeutaient unfeu infernal.Aptès avoir accompii leur mission de des¬truction, nos formations sont reparties envolant a environ 100 pieds do hauteur, enrasant les cirnes des arbres le long des rou¬tes. Au cours de ce retour, nos aviateurs at-itanoèrent entre autres nne proionge attelée,iniligeant des pertes, nne autre pro'onge, undéuchement de fantassins en marche, luifaisant de nombreuses victimes, et enfin undétachetnent de cavaliers, tuant deux offi¬ciers et un nombre considérabie d'hommeset de chevanx.Les audscieux aviateurs qui participèrentè cetie expédition sont tous rentres in-demnes.Tous les combats, au cours de cette pé¬riode, ont été iivréaen arrière des iigues en-nemies.Représailles ang'aises

Le Dtily Mail croit savoir qus ie gouver¬nement britannique a déjh placé uu certainnombre de prisonniers alltmands dans leszones exposéesaox bombardements aériensde i'ennemi. Plusieurs officiersapparteuanta des famii!es*<listinguéessont au nombrede os pritonniers.Lord Newton a déchré jeudi è ce sujet :«Nous ne faTon? que soivre en c ci leprécédent eréé par les Allemands. »La preste d-:mande que des otages soientc'g 1.ment places a bord des navires-hópi-taux, aliu de ies protéger contre les torpil-les des sous-matins.

SUR MERJft Navire-Höpital anglaisattaqué par un Sotis-IYIarin

Nous ar.nongions vendredi que, pour la-oisième fois, un sous-marin allemand attaqué, cherchant a le couler, un navire-.üpital angiais dans uce zone non interditeiïi' l'Allemagnedans sa note du 29 janvier917.Ou sail, en elfet, qu'a partir dê cettedate, le gouvernement allemand disait,qu'ayant des preuves que les navires-liópi-laux servaient au transport des troupes, ilne tolérerait plus ia navigation de ces navi-res sur les routes militaires dans ia zonelimitée par nne ligno tirée entre ie capFlamborough et Tershelliag d'une part, etd'autre part, par une ligae allant dOaes-sant a Land's Eed.Les Anglais,se fianta laparole allemande,eon'inuèrent a Iaire naviguer leurs ntvires-höpitaux avec lous les signes de leur carac-tére bors de cette zone. et le 4 j anvier der¬nier le navite-hópital R toa étai' lorpillé etfibuié a noittuiiduts le canal de Bristol,c'est-

è-dire hors de la zone interdite. Un commu¬niqué oflicieuxallemand, pour couyrir lemanque de parole, prétendit qu'il était im¬possiblequ'un sous-marin eüt coulé IfRewaet qu'on diwaii supposer pli«ö que l'acci^dent était le fait d'une mine Moiusde deuxmois après. un auPe navire-höuital anglais,le GUnirt-Caslle,élait égaiemeni cosne dinsle canal de Bristol, et Ie 10maïs er cere, urtantre navire-höpital, le Guihiford-Caslle,etaitattaqué, heureus-ment sans succè?, lui aus-si. a i'enlréedo canal de Bristol. Cetie troi-sième attaque rtfirme la faussetè du commu¬niqué oflicieux allemand a propos de la des¬truction cu ileumet met en vedette le man¬que de paroie de i'Aliem gae relativementasa note du 29 janvier 1917.Lo GvitufoidCastle, comme 1e GUmrt-Caslle,préced-mment torpilié, apparliein ala Gompagnjc.Union GastieMail ; sa jaugétst de 8 030tonnes brutes.D'ap/ès ,oi declarations de ctux quiét.ienta bord, deux torpilies ont été lancéescontre le ntvire-höpiial Guildjort Castte. Lapremière le rnanqua, mais ta ueuxicme l'at-t; ignit a la coque. Bien qne gravement en-dommagé, le navire réussit a atteindre leport. Lesnombreux m tlades et biessês quise tronv ient a bord lurent aiors transpor-tés 5 t'hópilal.Le capüatne a donné les renseignemenlssuivants :Nous venions d'entrer dans Ie cinal de Bristol,et je me trouvais sur la passerelle avrc un offi¬cier qui, tout a coup, apercut une lorpille partriboid avaut a une distance de 600 mè res envi-roD. Cetie torpil e coupa lc sillaae de notrc féti-iuent a angle droil. II s'ócoula a peine deux minu-t<s, et ua choc violent ebranla le navire II ne seproduisii aucune panique a bord. T -ut le mondese trouva a too posle, et le personnel inlirmier,avec une décis on a laqueile je ne saurais troprendre hommage, commenca aussiiêt de monterles blessés sur le pont Je "eon>tstai trés vile quenoire navire ne faisait pas eau et je me conlen-tai, dans ces conditions, de faire metlre ies bles-sós it l'abri, prés des embarcations de sauvelrge,en prevision d'une nouvelle attaque, qui ne seproduisit pas. Au bout d un certain temps, lors-q c j'eus a pen. prés acquis la preuve que nousn'avions plus rien a redouler, je lis redescendrenos btessés dans leurs iils.A aucun moment nous n'apercumes le sous-matin.

Les Perlesde la Marine marchandebritannique

AuxCommunes, vers la tin de la séancedo 14mars, M.Bonar Law a déc'aré qu'ilespérait que sir Eric Geddes donnerait le3chiiï es exacts des pertes de la marine mar¬chande quandil ferait sa declaration sur Itsconstructions navales, le 20 mars.Lescrédits budgétaires out été adoptés entroisième lecture.

EXTENSIONDUFRONTBELGE

II laCoiippieOs^alaTransatlantiqueNous croyons savoir que M.Peilerin de laToi che est nommé président da la Compa¬gnie GénéraleTransatlantique, et M.Alton,président des Ghantiers de Penhoet.

L'armée belga vient de foarnir un co tveleilort en étendant ses ligues deptiis la mtrdu Nord jusqu'aux environs de BixschooleGettlfort, eile. i'a accompii, coinsie tou-jonrs, modestejient. Sans qu'aucun com¬muniqué en ait fait mention, l'armée beigea occnpi*an Nord tent le scctecr de Nieu-porf, taudis qu'elie a pris au Sud tout les cteorde Merck^m, prfcidemment gtrnipar l'armée franchise du general Anilioine.L'atm'e beige est senle désormais tur uneéterdue de plus d'une quarantaine de kilo¬metres dans une des regions les plus ditii-ciles.

LETRAITÉRÜSSO-ALLEKASDet la. Aorvège

Un journal dit que Ia siipuiation du traitérusso-allemand a prodnit ea Norvège unegrande inquietude, a cause de la cessiond'une partie du territoire de ia Russie A laFiolaude.Le territoire strait proionge vers le Nordjusqiva la mer de glace et comprtndrait tcscötes entre la trouliere norvegienno et iab.iie de Metow ky.La Finlande separcrait !a Norvèg?de IaRussie. Son territoire, désormais conirölépar l'Allemagne, s'étendrait jusqu'a proxi-mité du terminus du nouveau chemin defer de Mourman a Aiexandrov.

AproposdudernierraidsurParisLesjournauxde Paris publientIe communiquésuivantde la Préfecturedepolice:Ü.i dislribue actuellement, dans Paris, desliites des points de cbate de boinbes et desblessés desderniers bombardements.Le public est mis en garde contre les ren-seignements inexacts et alarmunts donnéspar ces listes qui n'ont aucun car ctère au-tlientique etsiir ['originesuspecte desqueliesil ne peut y avoir de doutts.Le nomlire des victimes a été trés exac-tement indiqué par les communiqués olfi-ciels.

DesPlacardsdéfaitistesimpjimésen Aiiemagne

Dej placard? et tracts défaitistes ont étérécemmeat dtcauverts qui lürent placar-dés et dis ribaés dan? Paii? et oü l'on exci-tait nos soldafs Ala désobéissance et a latrahison. La demonstration fut faite que cesmanifestes avaient été imprimés en Aile-magq^ et étaient parvenus en France enpassant par l'Espagne.Le parquet de Ia Seine vient d'ordonnerune infotmation qui a é:é confiée AM. Morand, juge destruction. -

L'expoMailondesMesd'AmèfiqueD'apfès les accords qua l'administrationaméricaine des vivr<s et les représsntanlsallies négocient actuellement, i'exportationdes viandes pour ies Aliié? augmentera de60O/'Oet tera peut-être doublée prochaine-ment.Le3Alliés fourniraient ton3 les bateauxpour le transport de la viande.

DsuxnouvaauxGablsssous-marinsenAméiiqueLe Gouvernement brésilien a concédé aJa Compagnie Western Union i'autorisationde la pose de aeux table? sont-marins, daNichteroya Belemet de Para-Nichteroya Pa-ranagua.Le oremier proionge les Antilles,ie deuxiè-me 1Uruguay et i'Arg»ntine.La concession est sans monopole.

LaStationdetéiégraphissansliideiamarineM.HenryWood, correspondant spécial deWaited Press d'Amérique, dit que la ma¬rine francaisé a recemment transmis de sastation de télégraphie sans lil, tout nouvei-lement construite sur lacöte, des messagesa l'Australie. Les stations austraiiennesn'étaient pas assez puissantes pour faifyconnai.ro qu'elles avaient repu ies radioté-légrammes, mais out répondu par le cableordinaire que les messagessans til franpiisleur étaient parvenus,

LaMéthodenécessairea Tout le monde est d'accord, mainlc-najit, sur la nécessité dc la reorganisationéconomique.... Tous ies élérnents aelifs,tous les esprits sérieux de ce pays com-prennent que nous avons perdu Irop detemps et qu'il faut se metlre aToeuvreavecd'autant plus d'acbarnemcnt ijuc nous noussommes plus sérieuseincnt laissés dis-tancer. »Ayant en ces termes conslaté l'unanimitéde Topinion nationale sur l'urgence de laréorganisation, M. S. Vaiière, député socia-liste unilié, ajoute que celte unanimité ces-se dós qu'il s'agit « d'aborder les moyensde réalisalion v car alors apparaissent lesdifferences de point de vue et les opposi¬tions d'intérêts.11n'a pas tort, et ce manque d'accordn'est pas regrettable lorsqu'il n'est provo-qué que par les differences de points de vueou de conceptions, si les citoyens qui par¬tent de ces points de vue ou professen! cesconceptions sont animés du désir sincèreetdésintéressé de eollaborer a Tceuvre com¬mune. De la discussion jaillit la lumière.De la rencontre, de la comparaison, de laconfrontation des doctrines et des pointsdc vu9i pour employer le mot de M. Va¬iière, peut sortir la vraie méthode. Maispour que la lumièrcv jaillisse dc la discus¬sion, il faut — et il sullit — que la bonnefoi rëlaye ; Ia mauvaise foi, ou sirnplementle parti pris empêcheraient évidemmentque eet heureux résultat se produise. Deinème en ce qui concerne la recherche dela métbode nécessaire. Si cliacun s'obslinea né regarder les problcmes sociaux et éco-nomiques que du point de vue oü Tontplacé scs études ou scs intéréts, s'il refused'empruntcr la jutnelie du voisin, on n'a-bontira ü ricn.Or, sans avoir en quoi que ce soit l'in-tenlion dc faire un procés de tendance audéputé dont nous citons Topinion, noussommes pourtant bien oblige dc faire re-marquer que s'ii se trouve actuellement enFrance des citoyens qui se rcfusent formei-lernent a abandonncr quoi que ce soit deleurs théories, dut le pays en souffrir, eninottrir peut-être, c'cst précisément parmiles doelrinaires et les parlementaires duparti socialiste uiiifté qu'on ies rencontre.Et pourtant, s'ii est vrai, comme i'écritencore M. Vaiière, qu'au cours dc cettcguerrc, bien des conceptions ont fait fail-lite, il est égatrmenl vrai que les concep¬tions marxisies — c'estintentionncllementque nous nc disons pas le socialisme —dont se réclame le parti, a I'exception d'unetoute petile fraction groupée en ces der-niers temps ct qui, répudiant la lutte declasses, ne pourra bien longtemps restendans les cadres unifiés, il est évident di-sonsjtóus, qujj les conceplions marxistessont parmi les plus atteintes par les évènc-ments actucls. Cependant que Tallitudedessocialistes allemands et aotricbiens dissi-paillesnuées de Tinternationalisme, lesscandales et les crimes dont la Russie est aTbeure aetuelle le theatre dénonccnt tragi-quement ct bonleusement Timpuissanceradicale du marxisme comme syslème d'or-ganisatio'n économique et sociale.Ge n'est pas que nous eondamnions enbloc tout le programme du parti socialiste ;dans sa partie minima — la seule quis'applique a notre pianète, le reste ayantété rédigé pour la lune — il y a quelquesconceptions pratiques etparfaitement réaii-sables et que nous avons fait figurer dansle plan général de réorganisation, dontnous avons tracé les grandes lignes ici-même il y a quelques mois. Mais en re¬vanche, nous condamnons formellementTesprit dans leque! elles ont été congues,el qui est. on le sait, Tesprit de haine desclasses et de lutte sociale, imporlé d'AUe-magne, et parfaitement étranger au vieuxsocialisme frangais, lequel était humani¬taire et l'raternitairc et d'un patrioüsmeombrageux.Ceci nous ramène a Tarticlc de M. Va¬iière, qui, nous l'avons vu, attribue lemanque d'accord qu'il constate sans qu'onpuisse discerner s'ii le déplore ou s'ii s'enfélicite, non seulement a la divergence despoints dc vue, mats aussi « aux oppositionsd'intérêts ». II y a la une réminiscence desopinions toutes failesct erronées qui avaientcours un peu dans tous les milieux avantla guerre, et d'après lesqueües la société•était divisée en un certain nombre de com¬partments queséparaientdes cloisonsétan-cïics et entre iesquelles ne pouvaient exis-ler que des relations de rivalités, que di-sons-nous?de guerre. Entre le capital et letravail, c'était la lutte sans merci ; tant pissi ellc menait le pays a sa ruine.Les bons apölresde la sozialdemokratie,dépositairesorlbodoxes du poisonmarxiste,se cbargeaicnt d'cntretenir par des émis-saires zélés cetélat d'esprit chcz les tra-vailleurs Sttangais;et les patrons,mal sou-tcnus par un gouvernement sans cesse enbutte aux tracasseries ct aux embücjiesdes amis de M. Vaiière, dècouragés par lamauvaise volonté de leur personnel, s'enli-saienl bienlót dans une routine qui déeon-sidérait notrc industrie, et lui faisait peu apeu perdre la place cnviéc qu'elle avaitjadis oecupéesur les marebés mondiaux.Les legons dc la g-uerrcont dcssillé biendes veux, et c'cst un ccrivain socialiste,Lysis, qui s'est chargé le premier de dé-niontrerque, loin d'etre opposés, les inlé-rèls collccüfs du prolétariat et du patro-nat étaient profondément solidaires et t*estde cette solidarité même que sort Tin-térèt général. Les intéréts particulicrs,quand ils liont legitimes, trouvent leurnormale satisfaction dans Tintérêt généralauquel M.Vaiière a bien raison de df/eque Ton doit uniquement penser dans labes^iï^de relèvement économique.Un bel exetnple vient d'en clre-donné :c'est Ia réponse du Gomitc des Armateursaél. Douissou. Nous souhaitons trés siticè-rement qu'il soit suivi par tous. les Fran¬cais, quels que soient leurs points de vue,quels que soient leurs intéréts.G'est la la vraie méthode, la méthodenécessaire pour mener a bien le relève¬ment économique de la Palrie par le con¬cours absolu dc tous ses enfants, parmilesquels il ne doit y avoir ni préférés niMlards.

V. rpLET.

CMpLocalstlavrAigcg ! Ï3s> vrnis !

L'oeuvrc « Poar nos Soldats » sollicitevoire offrande en faveur de i'QEifde Paquesdn Poiiu tlavrai3.Vons trouvertz des envoloppas daus lesbinqne3 ; au secrétamt de la Mairie ; Afoenvre a l'Hötel de Ville, pavilion Onest,1" étage on cliez le trésorier de l'oeuvro, 3t,rue Lord ICitcheaer.t e Comité croit devoir informer les pcrionncssoiiEcnvarit sur Ie? lisies qui leur sont prêsentécsquo scutes sor,t vilabies les lisies portant Ie ca¬che! de )'« QEuvre pour nos Soidats. »

Lc Port du HavreDans sa séance de jendi, la Gommissiondes.travaux publics a approuvé ie rapportde M. Ilenri Roy tendant a l'adopiion duprojet relatif a l'extension et A TaméTora-tion da port da Havre.

Iia Care d'AehèrasM. Jules Siegtried, député, avait attirél'attention de M. le Ministre de la gnerresnr i'aménagement défectueux de la gared Acbères.11a rega de M. le président du Conseil,ministre de la guerre, la réponse snivante :

« Paris.12mars1918.« Monsieur le Ministre,

« Vous avtz cru devoir me signaler quel'aménagement de la gare d'Aclières seraitdéfectueux.» J'ai l'bonneur de vons faire connaitreque je fais procéder immédiatement a l'exa-men de cette question.« Agréez,Monsieur Ie Ministre,l'assurancede ma hauie considération.

« Le president du Conseil,«m.nislrede la guerre.»

ffiuvrederilospilalilédeMi(Fondéo par le PETIT HAVRE)

RECONNUEDBTII.I1É FUBLIQOEPAn DÉCKETEN DATSDU U FÉVHIEH 1898

66, rue Jacques-Uouer.— Le Havre

Sousuuption- 1918

(■E- Lisle)Société du Grand Bazrr et des NouvellesGaleries, 100 francs.MM. Bairié Cbalot, Société anonvme desForges et Ghantiers de la Méditerraaée, G.Iïiuser, chaean 60 frarc?.MM. Desroarais trères, Caisse de Liquida¬tion, cbacun 40 francs.MM. Gustave Michel iils, Ghalot père, Ga-ben Levy, chacun 30 francs.MM. G. Dub c liét, MasqueJier filsetG®, Tré-filsries et Laminoirs du Iltvre, cbacun 2afrancs.Sociéié Nayale de TOuest; M. et Mme G.Lafaurie, MM. J. M. Currie et Ge, Vve A.-l,.Laude, A. Hasseimann, Georges Doublet,Gompioir National d Escompte d j Paris, cha¬cun 20 francs.M. et Mme Angammare, Mme Vve H. H.,MM. Carles Corchoa et Ge, Soc été anonymedes Bizsries Frargii es, M. et Mme A i'redBisset, Gilles Leborgoe. P. Bonnet, PaulChardin, Ch. Vairon et Ce, Vve Labouteiiler,chacun 10 francs.Ecole de gargonsde la rue des E'onpières,6 francs.MM. Gjorges Prentout, Société Golonialed'Aiimsnfation fiigorifique. Games et Drieux,de MontlDuiy, OJinet, Behoor, Le Razor,J.icqnes Rable, Moiiriee-Bocquiiion, Corbietet Ce, R S'.rdlim, Giisse do Caüras, Dr Gibert,Handel, Geile, Arson, 1 Anonyme, chacun6 francs.M. Spindler, Mme A. Mynot, cbacun 4francs.MM. G. Voisin, Rousseiin et Noquet, Lefen,Maillet et Flament, Gei ken, X , Mme AyngeG.bb?, Barbay, 1 Anonyme, cbacun 3francs.MM. Jonrdain. venve Hamel, J. Grandgni^lot, G. Lefèvre, Omnè?. Oüvier, Buchard, J.ft'spal, L. Poussieit L. Gripois, Mme Pusi-ne'li, Deschamps. E. Hérouard, Ch. Monret,Lecerf, Ilanbert, S mon, Lemercier, Stamm,L. Dedde, R üeii z, Sénécal. Mirzin, Gassas-sus, J trne, veuve Stanislas-Gnslave Duoarc,Mme Octave Giret, Louis Bidel, F. Lefroid,veuve Brière, A. Langioi?, J A. Brindoau,Delabaye. Duval, Letellier. X , X., X , Ilé-óoat, J. Fbevet, venve Elie, S. Aubin, LegaU,Manein; Follange, Nourgue, J. S., Ileuzé,X , X , 8 Anonyme?, cbacun 2 francs.AIM. R k, M. Delamarre, X , Anonyme,chacun 1 fr. 50.MM. Lequesn?, II. Prienr, Gilb sly, Lenor-mand, X., J. Manneviüe, Gapelle, Maignan,X., Mile Legallais, Pommeüet, Le Jeune,Legueon, M. B., Mme Brack", D. Lacberay,J. Gorneville, Leronx,Goie, Bouvier, Labourgeois, Robin, Gl quef, Morisse, Paquis. Jouen,Reizin, Palfray, Bazoge, Lefeu, J. Ilervabt,Minguet, M. Doreile, A Goarui, Lemarié,Bourguignon, Mariole, Ghenel, Benei, Ni-colle, Gailmard, G. Megnié, Mme Lefroid,Le Bis, Houssin, Poitier. lielaunay, Fouray,Drogaet, Letonnellier, Brede), X , Beuriot,Haocbecorne, Mme Devaux, J. Gatros, Bel¬let, Dubois, Bescond,. B .enaise, Le GoiT,Groult, Cauvin, Duborg, Mme Boursy, G.Varin. Molay, Verier. Bjssod, I.etulle, Nord-mar, N colas, Mile Gitfquié, X , Montero,14 Anonymes, chacun 1 franc.Mme Drieux, Sailly. Coquet, X., Lebret,Parenthon, Drouet, Ilaet, Rénouard, Gado-nen, MmeGantais, Gicqnel, Roussel, Remy,DeveiltaUj Vve Michel, X., X., X., Lebret,X, Poher, Bonamy, Meiin, Dubourg, Bi-ratte, Prevos', F<ori, X., Martin, Gobeu,'7anonyme», cbacun 50 centimes.X. ,' 30 centimes.MM. M nut, X , X., chacun 23 centimes.1 anonvn.e, 20 centimes.

Mentent de ia 4e liste. . .F.Liste précédente *.. .

1.092 254.543 40

Ensemble F. 3.633 65

Les sonscriptions sontregues dans les bu¬reaux du journal Le Havre, 112, boulevard deStrasbourg.Le? dansen nature sont ég dement recueil-lis au siège de l OEivre, 63, rue Jacques-Louer.

('onauiieslon Mtitiiriitale SrolaireLa coniuiissiGn municipale scolaire du llavie seréunira riiniauche prochain, 17 mars, a 9 beureset demio du mitia, a i'tlótel de Vitte, salie desCommissions.

A'«tfai«jnent de la VilleAvis aux Entrep renews de transportLc conlrat des enlrepn neurs du transport drsimmondiccs, toues 11 poustières provenant duneitoiement de la vitte pveaant fin le 3! mars, MM.lts entrepreneurs, dèslreux de fAire de? offre? a1'Administration pour la fourniture des banreauxattplós et ebevaux nécessaires a ce transport, soptpriés de bien voufoir prendre concaissanc, auService muniei pal de ia voir ie, a pariir du iundi18 mars, du caïr.er des charges étabii a eet effel. ilest fait observer qu'aux termes de ce cahier descharges, la ville sera divisée en un certain nom¬bre de secteurs, afin dj permei Ire a tout po?ses-seur de qae'ques banncaux elch^aux de prendrepart a l'adjudicalion. Les souniisHéns devront ölredêposées au service de la v«3iricavant le 25 cou¬rant, 5 htures du salr dernier délai.

Vsato do Viandeai «tériiitée8ruk Abattoirs

Communiqué de ia Mairie :Par une circulaire en date du tl Mvrier 19:9,M. le ministre de 1'agricuUure faisait ressortirl'avanlagö qu'il y aurait a uliliser les viandes sai-si s tux abattoirs et leur parfaile innocaitè Itrs-qu'elles ont subi une sterilisation prolongéc.Par ur.e nouvc-lle circulaire du 13 février 1917,ie ministre revient plus ónergiquement sur celtequestion, capffale aujourd'bui en raisoa du prixde la viande. -Le Conseil d'hygiènc publique et do salubriléde la Seine a cruis, lo 27 avrit 1917. a la suited'tin rapport trés étudio do M. Birrier, incmbrede i'Acadêmie de inédccioe. et de M. Marlet,membre du Service sanitaire de la Seine, un voeuinvilant Dj Service vétéiinsire a piélever sur leslocK des viandes saisios colics qui, possèdant debonnes qugliiés alimentaires, peuvent être ren-dues inollonsives par une cuissoa sulfisante, ef-fectuóo sous le conlröle du service.La consommaiion de ces viandes est coursnloen lloilanSe. en Suisse, en Be gique et. en Aiie¬magne, et aussi dans ccrlaincs villes do France,comme Boubaix et Versaille?.La Muuicipalilé du Havre, s'inspirant de eetexemple, a installé aux Abattoirs un service deslérilhation, el les viande? cuites seront mists aia disposition da la population aux conditions sui-vantes :Prix : 60 centimes Ie kilo, avec un maximumde 3 kilos au même consouuuateur ; 10 centimesle litre pour le jus.La vente de ces produits aux restaurateurs etmarchands est interdito. Elie sera faite aux Abat¬toirs. Les jours de vente seront annoncés dansles journaux.Le produit de ces ventes, deduction Diie desfrais nécessaires a la preparation des viandes,sera versé snx propriétaires d'animaux saisis, auprorata des quantités saisies.

Tariffs des (.'livmins de Feeseratent reievtg de «5 O/O

Par lettre adressée au président de laCommissiondes travauxpublics de laCham-bre, le gouvernement fait connaitre qu'il adécidé de substituer, au projet f rimitif quirelevait de 130/0 ies tarifs aes cbemins defer, un nouveau projet nni portera ce relè¬vement exceptionuel a 25 0/0.Ce taux nouveau, réclame par les grandsréseaux ferrés, a recueilli l'adhésion duConseil supérieur des travaux publics etdu Comité consultatif de? ehemins de fer enmême- temps que celte des représentantsles plus qualifies du commerce et de l'in-dustrie.

IsSyndlcatdeSaBoucSierisduHavreLe Syndicat de la Boucherie du Havre portea la connaissarce de ia population nu 'il n'aé.è présenté sur le Mirchè que 122 Houtons, chiflYe trop inférieur pour pouvoirapprovisionner Le Havre. Sainte Adresse,Graviile, Sauvic, llarfleur, Mantivilliers, e'c ,etprio le public de bien vouloir se restrein-dre sur cetie denree qui it l'acbat coüte4 fr. 25 la livre.

Le President,Re.nk RFNOUF.

Grave Accident de fthnsssCel accident s'esl produit tiimanche l'aorès-mi-di, vers qualre heures, dans un bois dependantde ia feime occupée par .41. Besucamp. quartlcrdu Mont-Asselin. » Yvdot, el dont la chasse estlouée a M. Leroy. minotier.M. Christain, dóbitant (te fabae, rue de Paris, auHavre, locataire d»jchasses dépendant de la fermecxptoilée par ALBonceviilc, ctait vcnu, diman-cha dernier, en comprgoie de plusieurs amis,pour détruire les lspins, lor? que i'id e vint, ra-rait-il, aux chasseurs, d'alier fureter dans un bois.A u j certain moment, alors que Ie fnrct avaitété mis au terrier, M. Cbrislsin. se baissa pourmetlre une poeha. Malheusement, par suite d'unecircor.slance csscz mal dilinie, le fusil de M.Christain, qui se irouvait anné, parlit brusque-mert. L'un des coups aitcignit le chasseur a lamain gauche, l'outre a ia jambe dtoite entre la(chevii e el le mollet.Le blessé, qui po dal Ie sang cn abondance,regut Ie? premiers sotns dans le bois, on atten¬dant l'arrivée d'une voituro qui le conduisit ch( zIJ Garis?, dibitant. lTn omnibus vint Ie chercherpour le transporter a l'bó utal de l'Aliianco cüde? soins empressé? lui furont p-odigués.Les blessures dc 41. Christain soDt,. parait-il,assf i. graves, tout particu ièremeni colic? de lamain. Le soir même, le blessé quittait Yvetot el.éiait conduit au Havre a l'üöpital Jeanae-d'A:e,oüil est en traitement.

MlieAVIS

mipiiCMm informe ses clienles deuuunnmin ton retour deParis avec

choix de Modèieshiute mode.Aucun avis parucalier ne sera envoyé.MODES

36, ]>!ace de l'Hólel dc-VillQ

Un nouveau ChalutierLe c'ialuticr a vapeur , lancé, vendredimalin, aux Gluntiers de Ia Médilerranée, est enlréau port, a l'heure de la msrée, remorque par1'Abeilie II.II est dans un bassin oü son armement seracompiétö.

Bafeau de Pêche eoulêAu cour? do la nuit de mercredi a jendi, unaccident maritime s'est produit sur nolre rade, ala bouéc du siflljt. Cct accident, est Cü aucourant qui règne par suite des fortes maréosque nous subissons actuellement, et a l'opacitédela brume. Le bateau de pöche Louise-Ernesl,n° 1202,du port du Havre, est entró en ^collisionavec uu navire qui se trouvait au moumoga. lia éprouvé une forte voie d'oau et n'a pas tarüé acouler.Le pa'ron Canu et les quatre hommes d'équi-prgè purent se san ver et furent rsmanós au port.Gj colre est l'aneien bateau-ailote n° 5, de lastation du Havre; it fut achetö récemment parM. Biuge, pour faire la pêche.

3. CAILLAR0.eHIE3B6iSH-ÜEHT;ST£,17.ril Itnt flisi

FAITS LOCAUXLe sous-brigadier de la sürelö Leprat et l'ins-pecieur Benoist viennent d'arrètcr Je soidat Euge¬ne Pilate, 21 nns, du 3' d'artillerie coloniale, qui,étant en prevention de Conseil de guerre, avaitréussi a s'évader, it y a deux mois, üe ia prisondu fort do Lharenlon.Ce deserteur s'est rendu coupable de deux vols.Au mois de février i918, il prit des guêlres, 4»,ruo Emiic-Rénouf, au prejudice de Mme l'oinsot,fahricanle do cbaussures, rue de la MaiHeraye,et de la vaissclle dans une cabine de bains sur iaplage.Piiata est 4 la disposition da parquet.— La po'iee du (»J arrondi-sementa dressé pro-có:-verba! cantre une femme 4'iclor. 33 ans, mé-nagère, 19, quai Vid«coq. oour vol d'une paire.dech iussures valant 29 fr. ö), dans un grantl raa-gasin.A'i domicile de cette frmoie. on a trouvé deuxautres paires de cbaussures -neuves et unc priredc pantouiïss ègalem; nt volécs.— Robert Legoff. 17 ans. journalier, 20. rueLcfévreville ; Marcel Hervieu. 17 ans, journalier67, ruo Ililaire-Colomb 1. ct Raymond Cossé, 16ans, journalier, 17, rue Lefèvrevillc, onl été ar*iDiés par les inspecteurs de la .'ureié lioullier ctMCzsize, ct le sour-brigadier Buquet, pour oppo¬sition. le 28 février, roe de Normandie, a l'arres-lalion de Raymond Deimai, lö ans, qui prit iafuiie.— Vers neuf heures du soir, les agents cyclis-tcs Casliile et t'ineau. réussirent a anètcr, rug duRocteur-Gibert. Marcel Yvincc, 18 ans. charretier,99, rue Gustave-Brindeau, qui venait de souslrsireavec un complice dit « La Puee », une bouteilledo quitqnina et un iiire d e?u-de-vie de cidre.dan? le debit tenu par Muw-Louise Houssay.>, 8,rue du Docteur-Giberl.O i recherche activcmcht «Aa Puee » qui a p isvivement la fuitc, cn apeicefant les ejfenls,

— RueDenis-Papin, vers sept heures et demie.jeudi soir, le sous brigadier de la sürelé Guillonfet les agents Laurent, Berlhelot et Ctdtfient arrc-lercnt Egide Gerrls, 37 ans, manoeuvre, 43 ruoJ. J -Rousseau, qui portait un _sac conlenant di-yprses raarchandises volécs dans les magasins do1 Y. 41.G. A., boulevard Amiral Atouchez.

THÊITRES&GOHCERTS13° Auiiitlon Ycrtcuil

Xoitrnlé SI e ï'TiAh profit des Prisonniers de Guerre

Voiei ie programme de l'audition de dimanchaprocbaio :1.— Lo firise Zamacoï?) par M. Escardc ;2 - () Le Vent (Raraucourl), bi Le Vêseil (Le-comle de l'Isle). par Mme Vcricuil ;3.— i'oésies (X. . .), par ALE-cande ;4 — Extratls d: Miarki (pof me du Ri hfpint,Alexandre Georges, a) L'F.au qui court, bi La Pa¬role, c) Nuagcs, par AlmeTournié-tterb, avec l'au-tcur.Le V,trail, t acle, en vers, de Rnnó Faucbois,Rouce Aioiaine : Mme Vcrtcuil ; Féal Berlrand :M. Gscande de l'OJéon.G/ifmi>>de Croix, musique d'Alrxandre Georges,pocme a'Armand Silvestre. Hécitai.t : Mme Ver-,teuil, de t Odéon , soliste : Alme Tournié-Hcrb,Canlatrice ; Choeurs des Femmes, Voix de? Amges, Choeurs des Nuées : un groupe o'Elèves, deMme ïournié-ilerb. Choeurs des Sol lats Voix dela Foudre : un gronpe choral. Soliste, M. Wildt,du Conservatoire de GandOrehcsirc compose d'cxeellenls artistes. Au pisno : M. Ph. Mousset, compositeur.

Folies-BerrjèrcCesoir a 8 b. 1/2, IT a du rrvulliavraise (le Af.Albert Rene. Immense suo-cès des neuvells scènes.Demain dimanche, matinéea 2 h. 1/2, soi-rée a 8 b. 1/2. avec ie même spectacle.J.oeation de 11li. a midi et de i h. 1/2 è5 beures.

Thé&lre-Cirque OmniaCinéma Omnia-Pntlié

Aujourd'bui samedi, raatinie a 2 li. 1/2,soirée a 8 h. 1/2. Trés joli spectacle avec :fje (omte de Monfc-Cristo 2«époque :Le Trésor de Monte-Cristo.La Keaiie p'en-ntiie, 2e épisode : La ChambredeFer. LaUégende du Dragon d'Oc, interprétéepar la petite MaryOsDorne. Pa'.hé-JournaleiderniertsActualiés de la Guerre. — Attrac¬tion ; I.a TioupeCassuly, merveiileux acro¬bates a ia Bascule.Locationouverte.

Selecl-PalaceLes amateurs de baaux films ne manque-ront pas d'alier voir ie nouveau programmeque donne cette semaine cs bel établisse¬ment.I! s'ouvre avec un plein air, DeJaffa a Je¬rusalem, film documentaire des plus inté¬ressants, quia été vu avec plaisfr.Dans la note gsie, deux ravissant. s comé»dies ccmiques, Meritespersonnelset Ambroisele Sheriff,ont obtenn un vif succès d'hilaritépar des scènes ies plus drólatiques qu'onpuisse voir.Le fi rn principal, es' sans conteste, la Se-creteire Privée,interprétée par la grande ar>lists NormaTalmadge.Gette admirable co¬médienne ne se contente pas de jouer sonröle, elte le vit intensémerit et fait admirerune fois de plus ia souplessa de son talent,en traduisanl linement les divers passagesde cette oeuvre réaliste, dont te dénouementest des pius heureux.Peur Ia première tois au llivre, un birv-tcn a ia voix agréablê, M.Tempiia, du Tbéa-tre de Liége,a interprèté avrc beaucoup desentiment, La Prière des Ruines e\ QuandMadeion,chansons tilrnèes, présents nt cetteparticularity remarquable d'clf ir une syn¬chronie parfaite entre les ges e? des acteursdn filmet la voix de eet artiste.Ujo superbe attraction, Monsieur Daras,est vivement applaudi pour la rapiiiLó ex¬traordinaire avec laqneüe il imite les per-sonnages conaus du monde politique et mi¬litaire.LesDerniècisActuallte'sde la Guerre ton-,jours trés altroyautes complètiut a souhaitcojoli programme.

Cesoir 4 8 h. 1/2; Uu Secrétaire Yrï-vér ; Mérites personnels,etc. Dernierts Ae-tualitês de la Guerreau jour le jour, grandsucces des chansons himées : QuandMade-ton ; La Prière desRuines, chantets par M.Tempia, baryton du Thfa're deLiége.Attrac-lion : ,nors«ie»r Draras (scènesd'imi -latiocs da per.-onnages).Demain. mstinée 53 beures et soirée a 8 li. 1/2. Loc.ticnouverte.

'tJatifDODfMAM'ZELLESONFILSComftdie angtaise

jouée par vivmv snnniv— Uiid«x — :—

EnMatinée: LE SORCIER

■ ai UN MAITREsuperbe d ame interprets parA'iceBrady et HolbrooxBlinnL'lDnoeeuced« Lisellc

, , ra I avec Mary Miles14,ruetd.-Laiueintermèdevoca-lRKMasii parMil#JABEKSelI. WHET

Communications^ivzrsesVcrificati n annuelle (les poidsetme-sures en 1!)I8. — luneraire :ilsrdi 19 mars. — Rues DeDfert-Rocheresu,de Mulhouse, de Fieurus, Joubert, Gustave Brin-deau.Mercredi 20 mars. — Quais de !a Marne, de laSaöne, rues SaiDt-Nirolas. du Générat-Char.zy, duGénéra'-itochc, du Four, du Géré M-Lassalle. daIa Ferme Bouteiller, boulevard de Graviile n»' 71a 287.Jeudi 21 mars. — Rues du DorR, de la Gironde,de ia Loire. Bellot, Robcrt-Suicouf, de,Ge)fort,FoIIod, quai de la Seine.Vendredi 22 mars. — Hues Ernest-Le févre, doProDy, Joseph Périer, Amiral Courbet, Fraogois-Arsg >,de t'Eglise.

Distribution de graiucs potagères. —l'ne dlstiibutio.'i de graines potagéres aux con-csssioauaires aura lieu a la forét de Alorilgeon,pivi Ion des G irdes, les dimaDebe et lundi 17 et18mars, de 9 houres a midi et de 2 h iures a •>heures, sur la presentation des cartes de coaces-sion.Ss munir d'un pet it sac ou d'an panier.

Sorvicc des Eanx . — Arrets d'euu. — Pourrépara eon, b>?conduites d'eau des rue? du Mont-Joly et dc 10 isé( vatoiro seront fermées aujour-u'hci samedi, a 10 heures du matin, et pour quel¬ques iteaie?.

INTERNATAUXAFFAIRES. OU EklEtNAT, 23, rue (ie ïureaae, 23, PARISPreparation PIGiER

§ullsimdss SociètèsSociété MnlnelledePrévoyance des Em¬ployés de commerce, au siege social, 8, ruoCalignv — Telephonen° 220 .Cours du Samedi : Largue italienae.

Motuelle Fommerciale Havraise. — Per¬ception des coüsriinns, demain oimanete, de ilheures a midi, Hotel de Yule,se.'to

Page 3: BemtërcHeure - Archives Le Havre...Wlüiée—H415,367 (ftfcPatres) M —fWflWffl!JüTO—!0Centimes (-ftPasres) If»Warsl!M8 Administrateur-Délégué-Gérant O. RAN DOLET Administration,ImpressionsetAnnonces,TÊL-10.i7

IvOPetit Havre — Samedi16 Mars1918 8

GRANDBAZARj|t5 S, Hue de JPai'ls, a «1

LXJISTIDX ±3 %£LJk.J&S & JOUP.S SXJX^T^XTTS

Brande VentsRéclameDES

«2

NOUVEAUTÉSDELASAISON»»-—

Aper^i de quelques Articles qui seront présentés au rez-de-chaussée

COMPTOISDB COLIFICHETSA lïairo

Ruban pailletteo oÖ oÏC^C

nuances.

ex eepiiomielleN° 80, usage ga-ranti, toutes

I 50An clioix Ie roéire

=r cJour-échelle4.20 environ.

monte sur nansourkbleue, en pieces de

I 10La pièce

<DcOA

H

Colliers Aairuchti nuances unies oumólsngées. Q OflAu choix Ie collier O OVJ

Pelerines marabout, noir, taupe ounaturel, doublées soie assortieAu choix Ia pélerine Q OOsö mt so et \J OUGRAND CHOIX DE

Déntellas,Broderies,GalonseiVoileiiesBeuiicVf" XottvettÊtlé

Comptcir D'OUVBAGSS DB DAMÈS

dessins variés surtoile écrue jPorte-B/'osses

Au choix le porte brosse

Sacs vaüse toile brodée,long. 40 c/m.Lo sac 3 30

Sacs fourre-toutrccouverls.Au choix Ie sac

toile brodée avecanneaux

2 303 30 et

Eayoa de CrAHTETiE

JS. PROFITERui^ jLO'r

rt„„.0 retapés, lil noir el couleurs.Uunib pour dames, valeur réelle de 2 05a 4 03, ... . _ . J 4QSacrifiés, la paire " tO ettirv Ï.&'E'

relapés, agneau et peau deSuèdeuatnt) EOir e( couleurs, pour dames.

Sacrifiés, la paire 4 20, 3 20 et 2 10

EayoadeCHAUSSUE2S

Si/encieuses feutre noir ou marine,semeile feuire.Du 33 au 41.

Au choix, la paire 2 40Snii/ioi' o richelieu ou derby, mélis,boutouuimih verni, talon bottier.Du 33 au 41. | r\Au chaix, la paire 22 »d et \ Z. DU

Sou/iersDu 35 au 41.

derby ou richelieu, chevreaoglace,bout vt rni, talon bottier.

Eayon fie B0NNETE3IE

lüxeeiitionnelCnsfnmoo jersey, colon, maillo (ine,v/i/o iiitii^o marine, kaki, natierougre-nat. 4 Modèles au choix.Dour 2 4 0 et 8 sns

Sans précédent 12 aO M- 15-- 16 5Q

llaul° 'ige, colon, belleIsflUUbbeiWh qualité, en noir ou cuir.four enfant» de 1 2 4 6Au Choix S 30

810 11000et

La paire 24 -Bottesau 34.

lioutous, claque box calf, tigechevreue, pour liilettes, du 28

La paire 17 40Eayon de CEEMI3ES-CRAVATE3

Chemises Zéphlr, fondcouleur, devantgorge anglsise, sans cot.- Au choix ia chemise

blase ona plis ou

6 40Chemisespoignets.

corps Tussor, devantreps fantaisie, sans col avec

La chemise 7 30Ca/econs zépliir rayé, belle qualité,pour hommes. / rvr»

Le caicc-on *+ Z.U

Cravates a nouer en régate ou mon-lées sur sysième, disposi¬tions nouvelles. i OF\

Au choix, l SO et I OU

Bretelles tissu élaslique faniaisieuni,ponr hommesLa paire, 3 lo et 2 60

1 90

1 8012 ans2 20

Pn/pfntQ laine tr'cot faniaisie, avcc po-i u/tfiuio ches c-t ceinture, forme droite,en noir, marine, vert, violet et grenat.

Au choix, le palelot 28 -

H£T>troöO

OQ3q5 °a>co

W4<

itCamisolesdames.

jersey coton écru, encolurofestonnée, pour q r\r\La csmisole O ZU

Bas coton noir ou cuir,peur dames.Ta paire

mailles

Iumes.

90Bas mousseline coton mercerisé, noir oucuir, pour dames, q

La paire 80Bas Pil mousseline mercerisé, noir oucuir, pour dames.

La paire 3 20Chaussetteshommes.

A profiler.

Colon noir,demi-lorte,

La paire

maillepour

I 80Rayon .de CHAPELLEEIS

Jean- Bart Pai,le £arni ruban velours

La pièce 2 50Jean-Bartcripüon.

Paiile, garnisoie, avec ins-La piècc

ruban de

3 40

Lire dans le journal de demain, L'IMPORTANTE NOMENCLATURE des diversarticles qui seront mis en vente aux MÊMES CONDITIONS a notre PREMIERÉTAGE,c?sderniersn'ayant pu être annoncéssur le présentnuméro,par suite des restrictionsactuelles,

ENGLISH SPOKEN

Leprólre, Biermans, Lemeiteil, Lcrnormand, Cor-nue, Darand (esp.), Alix, Donueley. Bourdon,Mueth. Remplacsnts : Versal et Mauconduit.3« équipe conlre li S Mayvillaise (4), a 14 heu¬res préciscs, sur notre terrain, au Bois.Sont convoqués a 13 hcurrs précises, au Cbfi-teau-d'Eau, les joueurs suivants : J. Boutelenx,Lemoine, Paillette, R. Bouleleux, Feuilloiey. De-brcu, Legay, Fro (cap.), liarel, Vieillot, Detour-nay. Remplagant : Bertois.4« équipe contre Les V gilanls Ilavrais (2), a10 heures précises, sur notro terrain, au BolsSont convoqués a 9 beures précises, aiiAbfi-ieau-d'Eau. les joueurs suivanis : Marcel Varin(cap.), Dejeunes, Dccombejesn, Lecoq, Levas-seur, Tréguiliy, Legobien, Maze, Le Dö, X .. etX ..

IJ. S. F. S. A.Criterium National cle Cross-CountryI.c Cross Nalional dispute dimancho dans lePare do Saint-Cloud fut l'occasion d'une belle ma¬nifestation sportive, De nombreuses personnali-lés parmi lesqueiles M. le gènéral Du bail, gou¬verneur de Pjris. étaient venues afiirmer l'inté-iêt que présentait cette épreuve nationale a la-quelle parlicipaient les meil'eures équipes pa-risiennes et piovinciales, et de plus i'équipeebampion de l'armée beige.La course comportait 16 kilometres, d'un par¬cours trés accidenlê, en 3 boucles, avec déptrt etarrivép sur le terrain du Stade Francais.Dés le départ donné it plus de ïOj coureurs, Ietrain fatmené a vive allure el, au premier pas¬sage sur la piste, J. Keyser emmenait le premierpeloton compose de plusiiurs champions beigeset des lyonnais Lalomode, Gronar, des psrisiensDevanx et Shedelman et du havrais IlameuryJ. Keyser, de l'ASF, finit premier en 57 m. 31 s.,devant Laic mode, de l'AS lyonnaise. Nous rele-vons dans le clarsement individuel • 10«, Ilameu¬ry, PLU ; 31", Fouaux, HRG ; 32», Gallet, Pl.H ;3>, Morin, PLU ; 39', Verdière, PLU; 41', Prigent,PLU ; 45', Guillematre, PL11 ; 16', Derboauf, PLG,etc., etc.Dans le elassement, par région, Féquipe du Ha¬vre se classe 3', derriere Paris 1« et Lyon 2'.Dans le ciassement par Club, a signaler la belleperformance de Féquipe du Palronagc l.aique Ha¬vrais, qui, se classant 3' derrière FAS Franchise etIe CAS Générale, est ainsi i" des équipes provin-ciales.Nos féiicitalions a Féquipe havraise et è sonmanager, M. Guillematre.

CHROliQDERSeiOIALESanvlc

Gazêolins. — II reste encore quelques bons degf-zmiine a délivrer. La distribution en sera faiteaujourd hui samedi, do 2 heures a 4 heures.

GraimbouvilleVol de oolaiUes ■—Si voisine Berlhe Dujardin,18 aDs, lui ayant volé, drpuis six mois, une qua¬rantaine de poules, d'une valeur de 20U fr., MmeIlaczay, demrurant a Graimbouville, a portéplainte a Ia gendarmerie de Saint-Itomain. La de¬moiselle Dnjardin a nié, mais, au cours d'uneperquisition, des plumes et os de volailles ont élétrouvés a son domicile.

§ulUiiM des SjhsMUNE REUNION SPORTIVE

au profit de l'CEuvre des Mutilés et desOrphelins de la Guerre

Le dimanche 24 mars 1918, anra lien anHavre, sur le terrain du H. A. C., rrès del'église de Sinvic, una réunion sportive or-giciséepar le service de l'« Entrainementphysique», an profit de l'«0E ivre des rnntilésde ia guerre et des orphelins de la guerre »,sous le har.t patronage et la présidenced'honnenr du contre-amiral Didelot, gouver¬neur du Havie, commandant les lfeet8«subdivisions, et de nombreuses au.o.'itésciviies du Havre.Au cours da cette réunion sportive quiattirera certainement an terrain un nora-brenx public si Ie temps favorise les orga-nisateurs, on disputera Ie match linat retourdu Challenge Huutpois dont t'aller se joue aF camp le d manche 17. En outre, une dj-,monslration d'entrsinement physique, exé-catée sous le commandement d'un instruetenr du Havre par des élèves de Ia classe 19de nos divers gronpemenis, des courses dsvitessc et de demi-fond, nne course de haies,nn txerciee de lancement de la grenade,agrémenteront cette Réunion d'adieux auxconscrits de Ia classe 19 appelés a partirbientótau régiment. Elie est exclusivementréservée aux jeunes gens appartenant a iaclasse préciiée om aux classes antérienres.faisant partie de nos beaux gronpementsliavrais et subdivisiounaires.

Da ncmbreux prix seront dislribués auxgagnants en fia de séance sportive.En raison de son intérêt sportif, nous en-gsgeons vivement nos coneiioyens a contri-br.er, en assistant k cette réunion, èaugmen-ter le hien ètre de nos glorieux mutilés, etdes-icfortnnés peüts de ceux qui sont mortspour nons déffndre.Nul doute que notre appsl ne soit entenduet que, par la présence d'un public ncm¬breux, les organisateurs de cette réunionsportive soient euconragés a en créer d'aa-ires, dans Je courant de eet été, réunionsdont i'ampiéur et i'intérêt ne ponrront allerqu'en croissant, si les'moyens mis a la dis¬position da la section d'eatraiuement phy¬sique lui perme tent de se procurer, commeagrès et matérie), (ont ce qui lui est néces¬saire poar hien travailler et former, par desextremes attrayauts et variés, une généra-iion saine, lorte et vigoureuse.

Football AsieoelatioaUnicn Sportive Mayvillaise,— C'est done domainqu'aura lieu sur uotre terrain unc belie réunionsportive au profil des prisonoiers belgés ; il y su¬ra quatre trés bonnes équipes en présence doetvoici la composition :P.L de Graville : Guerrand. Pjihrd, Robin, Lel-lig, Vermote. A. Le Dcvtder, RenéGanlais, Verras,Emile ct Lcon.Jesn Durand, André Coquet irempl.).A.S. de Montivilliers : Demeulip, Auber. lispel,L'IIurier, Durand, M, Jean, Dupuis, Hael, Jammain,Massinon, Maugis.Coup d'envoi de ces deux équipes a t h. EO, lomatcb devant so terminer a 3 h. 30 trés précises.Ensuitc, 1ÜSM rencontrera l'ACUA 11).L'l'.S. Mayvillaise présentera au redoulable onzebeige, sauf quelques inuividualités, son team ha

bituel ainsi composé : Brichant dnternationa! bei¬ge), Roussel, Brument, Seherr, G vjfrin, r.oignet,Decart reap.1, Leharor, l.eroy, E'ieenc et X ..Une musique militaire beige pictera soncour?.Le terrain sera accessible au public a parlir de1 h. 30.A 9 h., réunion généra'e au vestiaire.

Havre Athletic Club contreune Equipe anqtaisc

Denviin i'après-raidi, sur le terrain de Ia GivéoVerte, a 3 heure?, le li AG rencontrera une excel¬lente équipe anglaise. Ge ma'ch promet d'ótre trésintéressam, car cette équipe anglaise a réussi afiire match nul contre le HAG, tandis que les au-tres équipes locales arglaises devaient s'inclinerdevant le club doyen,11est done inutile de dire que cette équipe estde première force et quo le HAG aura a faire aun redruiable adversaire,En plus, cc match sera un excellent enlraïoe-ment pour le HAG, en vue des matches de laCoupe Naiionale.Pour cornmencer la seconde équipe du HAGmatehcra 1c-1" d'arlilierie.

LillebonneCoke — Conformémenl aux inslruclions re?.nesel contrairement a ce qui-avait été annoncé, lestickeis de coke ne seronl plns valables aprés le18 mars.En eonsfquenee, les délenleurs de ces ticketsdevront les présenter avant cette dale, sous pei¬ne de nullité.Herloots et Pommes de terre.— Le public est in-forme qu'aujouru'nui samedi, de 9 heures a midiet de 2 a 6 heures, sous la haileau blé, il seravendu par les soins de la Commission de ravitail-lement, des haricots blancs de première qualitéet de parfaite cuisson, a raison de 1 fr. 80 In li¬tre et des pommes de (erre au prix de 0 fr. 33 lekilo.Les ménages pourront ebtenir de I a 10 litres debarieols et de 1 a 10 kilos de pommes de terre,Sur presentation de la carle de sucre.Assistance aux Vieillards, aux Indrmes et aux In¬curables— Les personnes admises -a bénéiicierdes avantages de la loi du 14 juillet 1903, sont in¬vitees a se présenter a la moirie, jeudi prochain21 courant, a 9 heures du malin,pourrecevoir leurallocation du mois do février 1918.Etat cio t.— Deeès : du 7 mars : Edouard Paca,88 ans, sans profession, hameau du Béquet.— Da10 : Léonne Gimay, 2 mois, ruc Goubermouiins ;Célestin Petit, 64 ans, tisserand, rue Gustave-Hau-guel.

Criquetot-l'EsnevalFaire des Rameaux'. — Le maire informo les in¬téressés qu'il ne sera pas dêlivré de pain supplé-menlaire ie jour de la foire, et que, par consé¬quent, les personnes désirant prendre leur repas

con-^iau restaurant devront s'en munir.

FoucartDangeretise « curiosité » d' 'enfant. — Mardi der-nier, vers huit heures du matin, M. Armand De-vaux. berbfger a Foucarl. élait prévenu qu'unemeule de 300 gerbes do paille lui apparj^nant étaiten feu. Aidó de plusieurs voisins, II. Devauxcombnltit l'inctiitie, mais no réusrit qu'a sauverune cinquantaine de bolles, li estime son preju¬dice a 600 francs, non couvert par une assu¬rance.La gendarmerie de Fsuville s'élant rendue surles licux, procéda a une enquête et découvrit quele feu avait été allumó par un enfant de onzeans, qui a reconnu avoir mis le feu a Ia meule« pour voir ce que feraif, . »

zPatronage l.aique de Graville. — Voici lesmatches nu dimaochc 17 mars 19 ;8 :1" équipe contre A S de Monlivilliers (1), a liheures précises, sur le terrain de l'U S Mayvil¬laise, a Miyville. (Fèlc organisée par cette der-niére Société).Sont convoqués a 13 heures précises, a FOclroide Rouen, les joueurs suivanis : Guerrand, Robin,Piilard, Vermo e. Lellig, André Ledevedcr, Co-quel, Jran Durand, E. Veraa (cap), L. Veras,Rene Cantais". Rcmplsqant : Ghauvin.2" équipe contro Les Vigilants Havrais ()), a15 b. 12 précises, sur notro lerrain, au Bois.Sont convoqués a 14 heures précises, au Cha-ieau-d'Eau, les joueurs suivants ; Detournay,

TIRAGESOu ; sFINANCIERSMars 1918

"V i 11(; do I'aels

Le numéro 531. (A3 est remboursé par 130,000francs.Lo numéro 138,204 est remBfürsé par CO,000francs.Les 4 numéros suivants sont remboursés cha-cun par 10,000 francs :95.974 | 175.132 |Les 3 numéros suivaniscun par 3,000 francs :4.008| 183.068| 300.108

141.103 | 452.CÖ6sont remboursés cba-

En outre,2,000 francs.

Fenilleton du PETIT HAVIIE 48

mmilmmGrandRomansensat'onnel

iFa-x- Georges 2vI_A.IjID JA.O-TJE

— Au revóir, Mademoiselle... Si 1'ondemandait après moi, diies que je serai deretour avant unc he ure. . .— Soyez sür que je m'aequitterai de lacommission, Monsieur.Et, pendant que la couturière marchaitvers ie chfiteau, de plus en plus convain-cue quele cerveau de M. Brunaire döména-gcait, cclui-ci deseendait elïectivement aBeauregard quérir un ouvrier pour ia répa-ration de ia couverture du puits.En cas de besoin, cela pourrait iui four-nir un alibi. %>Mais quelle idéé avait il eue, au lieu deJancer son revolver dans la riviere quicoule au bas du village, de le jeter dans cepuiis ?Bah ! il se trouvait plus encore jen sftretéVa qu'ailicurs. &Dans Ja rivière, quelqu'an le retrouve-rait peut être.Personne ne penserait au puits pourainsi dire abandonné.il traversa le village, se rendit ciiez lecliarpentier, menuisier-marion a l'occa¬sion. 0Cedernier lui promit de 'montet lui-même l'apiès midi au cjialeuu.

II entra ehez le cure, avec lequel il élaitau mieux et qui, de plus en plns fréquentment maintenant, \#nait voir sa l'emme.On paria de la malade ; le médecin di-sait que d'un jour a l'autre elle pouvaits'éleindre, comme elle pouvait aller jus-qu'aux premières l'euiiies ; il pleura, etJ.epasteur lui serra la main, tandis que dudoigtil montrait le ciel.

A onze heures, M. Brunaire poussait Iaporte de Ia chambre que Louise ne quit-tait plus.Assise sur son lit, soutenue par une piled'oreillers, elle mangeait un léger potage.Elle sue sentait mieux que la veille ; sonfront, creusé aux lempes, jaune et unicomme l'ivoire, semblait ëclairci.Avant que son mari ne se lïit approclié,repoussant l'assiette que sa femme de cham¬bre tenait :

_ — Vous ne savez pas'; Edmond? fit elle,j'ai rêvé de notre enfant. . . Je suis pres-que lieu reuse. . . Quel rêve tquel rève ! sivous saviez ... II y avait des Hammes, degrandes belles Hammes claires : je n'ai ja¬mais cru aux songes, mais je nc sais. . . ce-lui-ci m'a fait plaisir.". . Les bonnes femmesassurent que les Hammes qu'on voit endormant sont signe de victoire, et celles-la s'élevaient dans le bout du pare... ducólé du. . .Elies'arrèta ; son mari venait de sur-sauter, son front se rembrunissait.— Non, poursuivit-elle, non, je suisfolie, ce ne peut ètre un signe d'espoir. . .Mais toute cette nutt, je l'ai tenue dansmes bros. mon Alice, j'ai couvert de bai-sers scs beaux dieveux aoics, ses ièvres,

ses paupières. cl je n'avais pas le cou¬rage de la gronder pourle mal qu'ellc nousa fait... Elle ne nous parlait de rien : lesourire ne quittait pas sa bouclie, onesorle d'attraction se délachait de sesgrands yeux... elle m'entrainait juste-ment vers ces Hammes pétillantes. . .

La malade se tyt de nouveau et, cettefois, ne reprit pas la parole.Sa tètc roula sur i'oreiller, ses traits gar-dèrént i'cinpreinte d'une emotion lieu-reuse. 4Sans doute, elle revoyait la vision de ladernière nuit.

Et, la nuit prochaine. qui sait si, dansdes Hammes encore, dans des Hammes aubout du pare, son Alice ne lui apparaitraitpas, se tordant en ralaut-, en accusant sonpèrc ?Lui, appuyé sur le pied du lit, fixait surelle un oei l de brufc.Tout a coup la femme de chambre poussaune exclamation.— Monsieur! vous vöus ètes blessé,vous avez du sang au poignet de votrechemise.II verdit et regarda scs manchettes.A celle du bras gauche, on voyait unetacbe rouge assez large.. En sc haissant sur le corps du garde-cbasse, il avait ellleuré probablement" i'lmr-be sanglante.L'imminence du péril lui rendait sa pré¬sence d'esprit de jadis, ét cette présenced'esprit ne devait plus l'abandonner.— Tiens. oui, dit-i!, je me suis écorehé.Après quoi ? Je n'en sais rien, par exern-pie 1 Je vais changer dc linge.

8 Buméros ont

XXI

319.632 | 465.013été remboursés a

bourse:deparis14 Mai s 1918

MARCHÉ DES CHANGESLondres 27 !3 »/» a 27 (8 »/»Espagne 6 99 »/» a 7 03 »/»Hoilande 2 61 » » a 2 (3 »/»Itaiie 631 4 s 67 1/4Norvège 1 76 »/» a 1 89 »/»New-York 5 67 1/2 a 5 72 t/2uisso U9 » » a 131 »/»Siéde 484 »/» at 488 » »

ÉTATCIVILDUHAVRENAISSANCES

Du 1 5 mars. — Netnours BERNARDIX. boule¬vard Fraccois-I", 67 ; Roger PANEL, rue du Géné-rsl-Ghanzy, 1 ; Marcel EUOE, rue d'Elretat, 127;Léone LEMESLE, rue DamidoiT, 51 ; Heori GI-BEAUX, iue .Montesquieu. 3 ; Marie LEBALLEUR,rue Helène, 6; Léon LEPRÉv'OST, rue Guillaumc-le-Conqufrant, 9 ; Marc TI5SIER, rue Franklin, 3;Michel HAUVILLE, rue de Cronsiadf; RaymondeI.ECOQ, rue Auguslin Normand, 6! bis.

CHGBXBEPEüULëS300mOÈLESde30a800fr.CHEZGALIBERT, 16, Place del'Hótel de-Ville

DECESDu IS mtrs. — Eilsabelh DANIEL, épouseHAUGUEL, 61 hns. journalière, quai d'Ortéans,79 ; Pascaline PITON, veuve COURCHAY, 71 ans,journalière, rue Juies-Masurier, 2 ; Aimé JUIN,46 ans, journaiier, rue Jules-Masurier, 2 ; JulesVILLETTE, 71 ans. sans profession. HospiceGénéral ; Cétcstine LE DUN, épouse AUDRAIN,63 ans, sans profession, rue de Saint-Romain, 99,

Spécialité de DeuilA L'ORPHELINE, 13-15, rue ThiersUeuil complet en 12 heures

Sur demande, uug personne initiëc au dcuil porte aclioisir a domicile

TELEPHONE 93

M. et IK" Paul PRÉVOST;ldr" Cécih PRÊtOST ; La Familie et les Am s,Remercient sincèrement !es personnes quiont bicn voulu leur témoigaer ieurs marquesde sympathies dans le deuil cruei qui vientde !es frapperen la personne de

Monsieur André-Paul-Marie PRÉVOST

ff et ff"" Georges JOLLY, nés ALLAIRE . M '•Angèle xLLAIRE, ses lilies et gendre : lit Fa¬milie et les Amis.Remercient les personnes qui ont bien voutuassister aux convoi, service et inhumation de

Wadsme Veuve ALLAIRENee Aline Marie GARNIER

Sage-Femme

H.etU"B. ÏALtöY,lid. et M"• H. DOTTELONDEet les Membres dela Familie,Remercient ies personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation de

Madame MARQUÉ,née GUÉROULT

Paul LEROUX : Mn>Berlhe LE MEBC/EB ;Mn>Bermaine LEROilX ; Mn" Suzanne et Made¬leine LE MEBCIEB et ta Familie.Remercient les personnes qui ont bien voutuassister aux service, convoi et inhumation de

Madame Veuve LE IV1ERCIERNée Marie BliJJSRE

LAIT CONCENTRE

MESTLrESUCRE et SANS SUCRELA MARQUE PRÉFÉRÊE

ChaniiersetAteliersAÏÏGÜSTINNORMANDSociété Anonyme

au Capital de 3.600.0*00 Francs

de S,8ÜO Actions nouvelles de 54iÖ fr.émises au. pair

Jouissance ("Janvier !9i?, a souscrire en nu¬méraire et payables enlièremenl en sousqrivant.

Les souscriptions sont regues dèsmaintenant et sans frais :

aIaBaapeBatianaleieCrédit97. boulevard (icStraslrourg.LE HAVRE

11 »— (önO)

ELEII8HHUHE"SaifsuRRSANTALB1AH6Le flac. 6 f. F.BLANC.Ph^MJARBONNE.aoJtePharmadCfc

Slarégraphe du 1G Mars1

PIEINE MER | J3 ^ ^ ~ Hauteur 8 - -

BASSEMER

Lever üu Soletl. .Coue. au Soiell..Lev. de la Luna.Cun.de la Luna..

( 6 hl 19 h.6 h. 517 h 557 tl 2823 a. 13

48 —0 —

(•) Heure anclenue.

»»»

P.Q.19 marsP.L 27 —D.Q. i avrllN.L.ti -

73C j 690 . 73a 13 h. 304 15 b. 33* !3 n. 334 * b. 34

VENTE PUSLIQUEHOTELDESVEHTESDE ROUEDVENTE APBÈS DÉCÈS

les 19, 20 Mars et jours suivants, it 2 heuresAlcuhles noeiens-blbelotsFAIE.MES et POKCEL AIAES

Tableaus — Gravures — LlvreaArgenterie — Bijoux — Pendules

Commode Louis XV en marqueterie, meubiesLouis XVI. f ï nces de Rouen et Nevers, porce-la?nes de Saxe, Sevres E npire, Chine, biscuit s»terres cuites, glacés, gravures et tableaux.Pendules Empire en bronze doré, etc. (6"46)

AVISDIVERSCession de Fonds

S' AVISPar acte s. s. p . M™ veuve JOUUDRE.V, de-meurant au Havre, rue Lesueur, n» to. a venduson fonds de Café Oébit el Chambres nteubiées. aune personne y dénommée dans Facte, p.ise depossession, Ie 29 mars 1918, paiement comptantiElection de domicile au fonds vendu.

6.16 6158Z)

CessiondeFondsdeBOUCIIEÜIË4" AVIS

Par acte s. s. privé en date du 13 mars (918'M. Louis BEUZEBOSC, a vendu a 51 CharlesKA'AEPS approvisionneur de navires, Rouen etHavre, S3, rue du Général Faidherbe, le fonds decommerce de Mnrehand Boucher qu'il exploite auHavre, aux Halles Centrales. HHleltc n« 6.Elrc ion de domicile est faite au fonds venduou 7, rue Léon-Peulevey.La prise de possession est fixée au 28 marscourant et psyement comptant. 16.26 (6828z)

HrEFrlllE^iF(temaiutée, 125, rue Demidoff Le Haore.

; 13.16 (6631)

GHARHONSSont «leniandés. Kous appoiutemcuts12, rue Frederic Bellanger

' tl2j»— (6411)

En Chaudronnier_ L.üiTill/ I'l connaissant ia tuyauterie.Prendre l'adressc au bureau du journal.

a— (3379)

am unit mill? tJa Vtttitilc pour con-ii II u ill fill II El duite de moteur agaz pau-vre, travail facile. Sèrieuses references éxigées.S'adresser Corderie E. VASSE fits, S06, rue dala Vallée, a Gravilie, de 14 heures a 16 heures.

(6789)

P1IDÏ AVÉ1 BUREAU (lemandé 1 arI..III liMlij ENTKEPOSU A1KE. - Bonnesreferences exigées.Prendre l'adresse bureau du journal. (6797)

AmnnilY'AI/ALArecettedesfinancesAll ll.'fj un Jeune llonime

(6787)pour faire les Courses.

03ST DEMANDEIP* o tit; Gommis

55, rue de Paris, 55. (f 801z)

IHCTYIOGIUPHIinu>s heures par jour, est demandée «le»snitoi pour travaux de copie. — Faire offro a"™ ' ' " (681'z)C 1RIST1AN,bureaudujournal.

bomiemwtmsrstisssrsaemandéè Aux Galeries Faidherbe, 21. ruedu Général Faidherbe, Le Havre. Pressé. Bonsappointements. . 16.17 (68!fz)

VEMSE sérieuse. connai--ssnt ia four-rii'e, rst dcniaiidée pour toIlivre.— S'adresser MASSON, 64, rue des Carmes,Rouen. U2js»— (6490)

TAIIÏF?flO dem»nde USE KOSiVE1 AlijIJji H OUVK1ÈKE et une petite Ap-premic et une F'illclte pour aider au ménage,h'adesser au bureau du journal. (6838z)

Öm ni?UAmnii> Bonne è toot faire de11 IlIjiHAilIlll 20 a 25 ans pour le ménage,ayant bonnes réf-rences. — S adgesser 22, routedu Roi-Albert (Sainle-Adresse). (6835z)

quatre personnes. sans enfan's,Ijl'J cherclie Pavilion ou Appar¬

tement uieublè, quatre a cinq pieces, libie la(" avril, situé centre de la vilie, Ssiaie-Adresseon Igoanvol. — Ecrire bureau du journal :WiSON. (68I8z)

mm mmm«■lierelie en oilleCbambre ctCuisine iiicubl'écs. trés piop;e?, eau etgaz. — Ecrire a MAURICE 102, au bureau dujournal. (C8l9z)

J'OFFREJionno recompense aqui mo procurers irainediatement

I'U'l'II' >1 TG.VSIV dans Le Havre ou Graville.Ecriie a EDWARD, bureau du journal. (63lfz)

Sosllicne de Guibel attendai t Mari us depuis plus d'une lieut'c, cu proie a une im¬patience oroissanle.Quelle grave raison empèciiait eelui-eid'etre exact au rendez vous ?Lassé d'aller d'une pièce a l'autre, de sepcnclter aux fenêtres pour inlerroger iaroute, de sc promener dans la grandeailéc, de s'arrêter devant ia grille, le jeunehomme résolut de se rendre chez le garde-chasse.La voiturc qui devait les conduire aTours stationnait devant le perron.Le clievai, un alezan magniftque, aussiimpatient que 'son maitre, pialïait, mor-diliant sa gourmette avec fureur.II monta iestement, le groom s'assit acöté de lui et I'équipage flla, coniournantla l'oret, dans la direction de ia maison deslaovier, devant laquelleil s'arrêla.J,e eorntc jela les rftnes au doincstique,sauta a terre et pénétra comiue un ouragau't'liez Ia vcuvè.— Eli bjen ! oti est Marius ? Qu'est-cequ'il fait ?. . . Est-il fou de me faire poserdeux beures L . . Voyous, oü est-il, mereLovier ?La paysanne, qui rentrait dc donner amanger a scs lupins et a sa chèvre, debout,ies bras battants, la paupièrc clignotaifte,considéraitsans répondre M. de Guibel.— Je vous demande oü est Marius, re¬prit celui-ei. .— Mais. . . mais, au cluiteau. chez M.1c com te. . .— Voici deux heures que je l'allends,nous devrioiis ètre rendus a Totu's.

— Et je vous y croyais bien. . . II n'y apas une minute que je pensais : i!s doiventen ce moment-ei causer avec Ie procureurde la Rcpubliquc.— Tout cela ne me dit pas oü est votrefils, ma brave mère.Je iTcn-sais ma l'oi rien, Monsieur lecomle. . . A sept heures du matin il parlaitde chez nous.— Pour venir me prendre ?— Ihiur aller vous prendre.— Vous êles bien cértaine qu'il 11e pro-jetait de faire avant aucune autre course?— Pardine ! oui, Monsieur ie comte, Jjcnsuis cerlaine.— Ces', bizarre.— Pourvu qu'il 11e lui soit rien arrivé,fit la mère inquiète de suite.— Et que voulez-vous qu'il lui arrive ?— On ne sait pas. . . I! y a des gars simal avisés ! Flippot, le braconnier, i'a me-naeé l'autre jour de lui faire passé Je goütdu pain. . .Depuis, quaifd il est en touniée,je 11e suis pas tranquilfe.Bah ! cc sont des paroles en l'air, Flippotn'est pas méebant ; dès qu'il a purgé sacondarnnalion, il n'y pense plus.parait il...Enfin qu'es! devcnu Marius ?— 11 y a peut-êlrc entrc lui et Monsieurle comte un malentendu ?Qui nous dit qu'il n'est pas a Tours èattendee Monsieur Je comte ?— Hier soir nous nous-sommes quiltésennous donnant rendez-vous pour cc matin,chez moi... II n'est pas admissible qu'il aitsi vitc perdu la rnémoirc. pas plus qu'il nesoit parti .ï pied pour Tours.— Eneffet.,. La mémoire, du reste, gas lui manque uoiaL

Sostliène, irrilé, pensif, se tut, buissantia tète.Mme Lovier. chez qui Pinquiélude crois-sait malgré elle, gardait égalcmcnt le si¬lence.— Je n'y comprends rien I éxclama bien-lót M. ilc Guibel.— Moi 11011 plus, répondit-elle, surloutqu'il s'agit d'une chose importante. Main¬tenant, j'ai-pu me tromper d'heure, Ma¬rius sera parti plus tard^jue je ne le croiset il est maintenant a attendre Monsieur locomte. qui, lui, a passé par la route.— Vous avez raison, nous nous seronscroisés en prenant des chemins différents.Je retourne sur mes pas. . . Au revoir, mèreLovier.— Au revoir, Monsieur Ie comle. . . Entout cas, s'il n'aüendait pas au chateau,c'est peut-élre qu'il aurait mal compris,hier. Ga arrive dans ces moments d' emo¬tion . . :Sostliène fit un geste de doute et s'éloi-gna a la bale.Ledésappoinlement qu'il épronva enapprenant que Marius n'avait point parua viva son dépit.— Faut-il qu'il soit idiot, gromine!a-t-i!,faut il qu'il soit idiot de ine laire lommercomme ga. Auimal J. . . Crétin i. . . Tu ineJe paieras.I! passa la journée è sacrcr, a pesterdéjexna mal el se décida a partir pourTours.Le concierge du palais de justice lui affir¬ms n'avoji' pas vu la persoiine qu'il chcr-cbait. "

(A

Page 4: BemtërcHeure - Archives Le Havre...Wlüiée—H415,367 (ftfcPatres) M —fWflWffl!JüTO—!0Centimes (-ftPasres) If»Warsl!M8 Administrateur-Délégué-Gérant O. RAN DOLET Administration,ImpressionsetAnnonces,TÊL-10.i7

Lé Petit Havre — Samedi 16 Mars 1918

/J?=

COMPTOIRSNORMANDSPrunesd'Ente-TrêsgrosFruitsQualitéExtra 1.75 Le 1/2 kilog.

KtinoreusesSircoursalesdansIsHavreetlesEnvirons=2?

DAMESSEULEShonorables, tlésirentlouer Appartementnieublé : cuisine, salie a manger, trois cbam-bres. Boulevard, rue Thiers ou Sainte-Adresse. —Adresscr offre DELESALLE, bureau du journal.

(0786)

PIÈCEÜ TIDESAW rki.il 4 \ S'lL1 L>Louer une ou denxVII D II 111Al* I'll Pièees vides. - Faireoffre a Lucien UENOUF,bureau du journal.

(68l3z)

All II LCI 1)1) louér miA-GASkïiv.UAi IlüikMIlii h.vagau ou ecu-MIE, sur rue ou au fond d'une cour. — Faireoffres MM.BUGAILLEET C*, 1 bis, rue Joinviile.

(6785z)

Gabaiie

ONMANDES'adresser au bureau du journal.

c3Le Plageacheter ou louer

tie piHKOaCaltane

(682izi

ONDEMANDEEcrire boüe postale 613. (6806)

ltOUTF.lI.l.ESquarts atig 'ais, eon-lenance 21 centiliires,

110. rue Jules-Lecesne, HO. »— (6633)SUISAEDETEI18a VENDRETO SELLAdresse au bureau du journal.i OVERLANDMIIP

13.16 (£677

BOMBARDEMENTSAÉRIENS

DKGkTSMATÊRIELS,ACCIDENTSC0RP0RELSTous ces Risquessontassurés par

L'UNIONCOMPAGNIE FRANQAISE D'ASSURANGESS'adresser au Havre : a MUM. CD.GOKET et And. PICARD. l)i-recteurs Pariiculiers, 3 , rue Lord Kitchener.

(C837)

Achete trés cher

VIEUX PAPIERSVieux Livres, Kegistres, etc.

Faire offres.: PAPIER3, 28, rue de la Bourse.43.14.15.16.17. 10.21.23.24 0679)

GRANDECIDRERIEHAVRAISE185 et 187, boulevard Amiral-ltloncliez

A. VB3I>rr>I^JBCSCnves 11 I' iiis as différentes conferencesCaisses a bouteilles, Voitures de livraisonBanneau a t'état de neuf. Materiel divers

(f-814)

lasistezJ*. Inastezi*

SFrancs £5OJe paiele vieilormêmebrisé3fr.50legr.enéchangedemesBIJOUXMONTRESaoia hal-A-ïsttss

et 3 francs le gr. contre ARGENTLILEU,40,rueVoltaire(Télép.14.04)La rue Voltaire commence a VHöiel TortoniASSOItTlMEXT COMPLET de

BIJOUX " FIX ItTOCTESLES DÉCOR ATIOXS et TOUS LE.SKliliANS Beiges et, Francais. — Specialité debarretles de piusieurs ordres ensemble. (6836z)

31, rue do Metz

Atelier Spécial de Bons

2=>ENTIERSTRAVAUXAMÉRICAINS

Bridges. Couronues d'or, InlaysObturations des Dents, Entail, Porceiaine

—: RÉPARATIOIYS ISIMÉBIATES

[i£P

«•»>Supres<Jevosfournisseurspour qu'ilvoussoitbienlivrêde

la Végétalineproduif incomparable par sapure té, qui s'empioie comme letbeprre et la graisse. D'ailleursIe nom "Végétaline" figure surchaque boste et chaque pain.Hn VeatechczSausles boasÉpiciers.F£€-£TAU<i?,45, r. SreteuU.Marseille.

ElCüïELIER,rejrécL14,meLord-KMener.- LeHavre

HaisonFranguises'étant assure Ie concours d'unOhirurgienDentiste

de la Faculté de Médecinede Paris| HIEILLEURififtRCHEQUEPART0UTAILLEURS\ — Ouvert même le Diruanche matin —| MeSD(2902)

spiciiimdeuntilL. VASSAL

8, rue J^Ies-Lecesne{prés l'Hótel de Ville)

COUVERTURESCouvertures fantaisie,pour lit1 personne . 18 50Couvertures fantaisie,pour lit2 personnes 18 50Couvertures algérienneslaine,pour lit 2 personnes 27 - -Cóuvertures laineblanchepourlit 2 personnes 39--Courtes pointes pour lit 1personne 24--Courtespointes pour lit 2"personnes 32--

En raison du prix modique des marchan-dises, la vento est faite exclusivement aucomptant. — (Les bons de l'Union Economlqugsont acceptés en paiement).

m

ML'■■ï

MÉURES DB FAMILLESé vos ENFANTS qui partent en promenade ou Al'école,ê voire MAR I qui sort pour ses affairesA vos VIEUX PARENTS qui vont prendre Pair,remettez quelques

PASTILLESVALDAenleurrecommandantd'enfaireonUSAGE.FRÉQUENTAvec elles, ils n'auront riea a craindre du Froid,de 1Humidité, des Poussières.

flvecelles,ilsÉVITER0NTouCOMBATTRONTles Rhumes,Maux de Gorge, Laryngites, Bronchites,Grippe, Influenza, Asthine, Emphysème, etc.Mais surtout ayezbiensoinde N'ACHETERQUELesPastillesVALDA Véritables

vendues seulementven BOITBS de 8-75 (impOtcomprls)■■ portant le NOM

VALDA

T ,a Maison.

9, place Grambet ta (prés duCoqnillesCoqwillea tie M'niemtnCoquilles tie TlotnurelCoquilles tl' Tl nitresJBomnrit n VAtmérieaine

Et tons plats, deDéjeunersetDinerscompletspourlavillset

Thédtre),tieat a la disposition de sa clientèle :II o ma rit d la MayonnaiseEangouste d la JVeubourgEangouste d la HemoulatleGarniture gtour l'ol-au-l'entNautnon frats d la livre

cuisine sur commando

lesenvirons Locationd'ArgenterieetdeMateriel

MEDEGINE VÉQÉTALE

DépuratifvégétaTL.PRESSE!Extrail concent vê de Sues de Plant es

Cresson, Cochleria, Raifort, Pensées sauvages, Fumeterre, Rhamnus-Hamamelis et Salsepareille rouge de la Jatnaïque

Le Dêpnratif Végéiai Pressct est un mé-dieament composé ( xclusivcmeftt de sues deplan es et qui no coniient, comme cela a lieu gé-néralement pour la plupart des dépuralifs, aucupproduit chimique, leis que iodure de potassiumou seis de mercure.Les plantes qui forment la base du DépuralifVégétal I're.-set sont :Le cresson, le coeiileria, le raifort, rtontles vertus dèpuralives bien connues sont duesaux essences sulfurées qu'elles renferment ennotable proportion. Ces planles recueillies enpleine maturité, ont éló broyées. soumises a Iapresse, et le jus, après un traitement dVnsembleayant pour but de 'la concentrer, forme une partie de noire Extrait Végétal.Les pensées sauvages et le fumeterresort traités de facon identiquö et joignent leurspropriélés dépuratives el loniques a celles desplantes précèdentos.Le 1li a in mis ou bourffalue agit heureuse-ment sur 1'inUslin, il en réveille les contractionset permet une évacuation abondante et sans co-lique.1/'hamamelis de Virginia 8git avec effics-cité sur ia circulation générale, il régulariso lecours du sang et décongostionne les organes.Enfin, la salsepareille rouge de la Ja-maïquc qui unit a des propriélés dépurativesénergiques une acüon tonique remsrquable.Telles sont les planles composant notre Dépu¬ralif Végétal qui, sous un petit volume, con-

tïcnf les principes aelifs d'une grande quanlitc deplante3.Le Dépuratif Végétal Presset «git sur Iesang, le débsrrasse ae ses humours cl ne laissedans la circulation que les seuls princioes viiaux,débarrassés de tout corps élraoger. Les principesessenlieis gardent ainsi toute leur force ct leurénergie pour accomplir les différents efforts queréclame noire organisme.Lc Dépuratif Végétal Presset se prendradans tous los cas oü le sang a besoin d'étrepuriüé.Les maladies de la peau qui proviennent toulnsde l'acreté du sang : eczema, herpès, acné,dartres, psoriasis, gourme, seront amèiioreeset guéries en trés peu de temps.Les malad*s résullant d'une circulation dérec-tueuse, telles que : varices, hemoiroïde»,phléöitea. ulcères variqueux, se ont iribu-laires du Dépuratif Végéiai, et les phéno-mènes d'infl unmation et do congeslion. caracté-ristiques de ces affections, céderont rapidementaprès quelques jours de traitement.Les femmes arrivant a l'age critique au mo¬ment oü l'arrét brusque des functions naturellesse traduit par de multiples malaises, sa irouve-ront soulagées immédiaiement par le DépuratifVégétal qui fera disparoitre verliges, ébfouis-sements. vapsurs ou sueurs froides, sensa¬tions d'angoissa ou étouffements. constipa¬tion opiniatre, nervonisme excessif.Mode d'emploi : Une cuillerée a bouche avafftchacun des principaux repas.

VOTRE1HTERÉTest d'aeheter votre

EAUdeCOLOGNE-A-xxx: Caves IF^lxénis:

Vendue 30 O/Omoins cher qu'ailleurs

Maison unique : ITS, cours tie la TSéttublique

RHUM PHÉNIX — PHÉNIX DES RHUMS

Eaux-de-Viefenommées,-:-PiusieursmifiiersdeBouleillesVINSfinsèprixtréstnodérés.

Exiger ce Portrait

^•MALADIESieli FEMME>LA qvCJÉ'X'Jt-tlT'E:

Toute terame dont les régies sont irré-gnlières et douloureuses accompagnées decoliques, Maux de reins, douieurs dans Iebas-ventre. Geile qui est sujette aux Pertesblanches, anx Hémorragies, aux Maux d'es-tomae, Vomissements, Renvois, Aigrenrs,Manque d'appétit," aux idéés noires, doitcraindre la Métrlte.La femme atteinte de Métrïte guérirasürement sans opération en faisantusage de la

JOUVENCE de l'Abbé SOURYLe remède est iniaiiiible a 4a condition qu'il soit employétout le temps néci^ssaire.La JOI TIiSLi; de l'Abbé SOIJBÏ guérit Ia Métrxfesans operation paree qu'elle est composee de plantes spéciaies,ayant la propriété de faire circuler ie sang, de décongestionnerles organes malades en mème temps qu'elle les cicatrise.II est bon de faire chaque jour des injections avec I'IKYCSIÉ-JvlTIStE DES WAiViKS, (ia boite, 4 fr. ao, ajouter 0 fr. 20par botte p >0" i'tmpö').La «B©UVëKï?]E die l'Abbé SOIIBY est le régulateurdes regies par excellence, et toutes les femmes doivent en faireusage a in tervalies réguliers, pour prévenir et guérir : Tumeurs,Lancers, Fibromes, Mauvaises suites de couches, Hémorragies,rertes blancbeH, Varices, Hémorroïdes, Pliléhites. Faibiesse,rtenraslnénie, contre les accidentsvlu lietour d'Aue, Cbaleurs,Vapeurs. Étouffements, etc.o ,1"'/* tie ''Abbé SOLRV dans toutes Pharmacies : lei.An?rL,r,o«,r? ' ?11 rfi 4 'L„s ' quatre flacons expédiés franco garecontre mandat-poste 17 fr. a Plfhrmacie Mag Dumontiei', Boucn.

Ajouter O fr. 50 par flacon pour l'impót.

Bien exiger la Veritable JOUVENCE de l'Abbé SOURYavec la Signature Mag. DUMONTIER

(Prix d.u flacon t 2 fr. SOLes six flacons, pour une cure compléte : 13 fr. 50

DÉPOTS :

PHARMACIE PRINCIPALE23, place de i'ïïötel-de-1Ville, 2, rue Jules-Lecesne

GRANDEPHARMACIEdesHALLESCENTRALESLEHAVRE.—56,rueVoltaireetrneBernardin-de-SaioL-Pierre,6.—LEHAVRE

1VAIY A yewdre, qualité saiae, loyale,ilUlA marchando, lout vensnt.Sadresser chez M. BRUMENT,S2, rue Michelet,Le Havre. 46.49 (680ÏZ)

IIIIII rC 'ONS, on demande représen-filLlLLij tauis sérieux, fortes remises. —CiBAWDKEMY. SALON, (B.-d.-R.).

Mo S » — 31 m. IS031)

Cabinet Dentaire Ch, MOTETG. CAILLARD, Successeur

CHIKLRGIEN-tUENTISTKDlplömêde la Faculté de Médecinedé Paritet de t'Ecolé Oentalre Frangaisé

17,RueMaris-Thérèse(angledelaruedelaBourseÏ.I2 HAVRE

MALADIESDELAB0ÜCHE& DESDENTSProthèse Dentaire

Réparations immédiatesDENTIERSsansplaque,sanscrociiettMitasimiObturation aes Dents, a ïor , piatine, émail, etc.

TRAVAUX AfiRER!CAIN8Bridges, Couronnes or cc porceiaine

TOUTSANSLAMOINDREDOULEURpar Anesthesie iocaie ou généraleÏ44. < tt t E I . ,V J2 SB execute iui-mêmetous ies travaux qui«ui sont confiés

AV|? Vft pour cessation d'affaires, un che-i lj.1 i/llli vai. une charretie, i a 5,000bou¬

teilles vides de Bourgogne, 3a4,COOchampcnoisoet 3 a 4,€00 bouteilles dépareillées ; d lïérentsflits a cldre. — Prendre l'adresse «u bureau dujournal. 46. 17.18.49.20.21 (678iz,

FONDS DE COMMERCEPour VEADKK ou ACHETEK un Fondi dlCommerce, aaressez-vous en toute conliance auCabinet de M. J.-MCADIG. 231. rue de Normandie,au Havre. En lui écrivant une simple lettre, iipassera chez vous. ld,— (53tï)

fondsdeCommerceAvendreA Céder tie suite

BONTABAC-LIQUIDESfréquenté. —Prendre l'adresse au bureau du journal.

(6803z)

Bisnsa VendreAtrptHTtDp PA VII. I. OA'9 IiltilflLi acec grand ter¬rain. situé au Havre, rue Au-gusie-Dollfus. — Exposition auMidi.Cib'mel deMM ItonsselinetNioqnet, 22, rue de la Bourse,Havre. 16.17 (6804)

Cox 5 C° (France) Limited22, Rue Louis-le-Grand. PARIS

AGENCESa Amiens - Boulogne-s/-Mer - Le Havre - Lyon - Marseille - RouenMaison de Banaue fondée nar ( Cox&c° L#ndresel (Aleacesau*ln(les)

^ * P ( London&SouthWesternBackLim' (200AgencesenAnglelerre)Représentants en France de la

Bank of Taiwan LimitedSiècre social : TAIJPJETI (lie de Formose)

Ayant le privilège d'émission dans File de Formose et possédant40 Succursales dans les Hes de la Sonde^u Japon, en Chine, aux Indes, etc.

notamment a Hong-Kongr, Shangaï, Sipgapour, Tokio, Yokohama, etc.> Peuren t ofTrir los meilleures conditionspour* toutes operations bancaires avec ces regions s

Transferts télégraphiqueset par cournier.—Encaissementset négociationsd'effets.Lettresds crédits. —Ouoerturede crédiis documentaires,etc., etc.

VENGÊNSRCUXFEESRiCHEENQUINQUINA

(Notice coritenanl renseigiicments gratis)

SEC0NS0MNEENFAMiLLEC0MM2AUCAFÉ

Biensd VendreEtudes de M' HARTXANN, no¬toire au Havre., place Carnot,w 5, et de M' LHPANY, avouéau Havre, ill, boulevard de

YDMlmii tlars 1918, a* heures du soir,ea l'étude ei parSevant M«Lojourtois, supplêantM' Hartmann :line M ison d'hshftation.«Ise ai Havre,rued'Eiretat,n»iö3,écmpozée d'un rez-de-chausséeatis8ge de magasin et arrière-bojiti-que, élevé sur caves sous terre,d'un premier étage comprenantsallea usage de réserve de mar-chandises et six chambre3 dontl'uneactuellement louée auloca-faire de l'immeuble contigu d'unsecond étage comprenant quatrechambres ayant chacune cui¬sine atenante, d'un greyercomprenant six mansardes, d'unpetit batiment relié au corpsprincipal et composé de saile amanger et cuisine avec grenie»perdu.Jardin et cour. Passage com-mun donnant sur la rue Guille-mard.Mise b prix : 34,090 fr.Revenu annuel : 2,870 fr.Pour renseignements, s'adres¬ser :1' a M' LEGOURTOIS,supplêantM*HARTMANN.notaireau Havre,place Carnot, 5 ;2° t> M* LÉPANY, avoué auHavre, 111, boulevard de Stras¬bourg.El pour visiter, les mardi et|f endredi, de 2 a 4 heures

t#vWl

AnnoncesLéplesEtude de M' Robert P1IESCHEZ,avoué au Havre, rue Jules-Ltcesne, 28.

AiY\UL\TIÖ\DEHVIICHÉLoi du 21 Janoier 1918Sur une requêto présentée aMonsieur le president duTribunalcivil du Havre par M«E. Preschez,avoué honoraire, supplêant de MsRobert Preschez, avoué de Mes-siedrs Latham et C»,négociants,demeurant au Havre, rue Victor-Hugo, n° 143, il est intervenuune ordonnance de ce magislraten date du onze mars mil neufcent dix-huit, enregistrée auHavre te treize du même mois,folio quarante-deux, case neuf,iaquelie est ainsi congue :« Nous, président, chevalier« de la Légion d'honneur,« Vu la requéte qui précède et« les articles 4 et 6 de la loi du« 21 janvier I9i8,« Prononeonsl'annulalion pure« et simple : ,« 1' Dd marchê passé entre« Messieurs Latham et Cv expo-« sants, et Messieurs Dreyfus« Laniz et C»,de Mulhouse (Alle-» magne) les premier et quatre« avril mil neuf cent treize, enre-« gistré, concernant la vente de« cent balles mensuelles de cotoD< Orléans/Texas fully good-mid-« dling, b. c. 28/30 m m, d'aoüt« a septemh»fi mil neuf cent qua-« torze, a raison de i Pis de ma-« joration par mois, aux condi-i Gonsde fow. Havre, tare cinq« pour cent. paiement net somp-« tant, klassement et arbürage«deBrCme,aix oeaOitioAsdeU

« Bourse de Brêrae, prix a fixer« au plus tard le vingl-cinq du« mois préeédant celui dü la li-« vraison. Chaque livraison sera* de 22,000 kilos net, avec fran-« chise d'une balle en plus ou« en moins ; les échantitlous de« détail devront être soumis a« l'approbation des acheteurs« avant l'cxpédilion ; en cas de« désaccord sur la nécessité da« changer les balles, la bourse« de Brêrae décidera si les balles« litigieuses rentrent dans) e clas-» sement vendu ; dans l'aflirma-« live, les acheteurs s'obligeront« a accepter lesdiles balb-s et« danfNa nêgative, les veodeurs« devrontsoumettredenouveaux« échantillons.«2-Dumarché passé entre Mes-« sieurs Lathsm et Gomosgnie,« exposants, et Messieurs #ey-« fus Lantz et Compagnie, de« Mulhouse (Allemagne1, les dix-« sept et vingt et un avril mil« r.euf cent treize, enregistré,« concernant la vente de cin-« quante balles mensuelles de« colon Orléans/Texas. b. c.,« fully good middling, 28/30 m/m,« d'aoüt a septembre mil neufcent quatorze, a raison dequatre p's do m8joration par« mois, aux conditions de fow* Havre, tare cinq pour cent,paiement net comptant. cias-sement et arbitrage de Brêrae,aux conditions de la Bourse deBi'ême, prix a fixer au plus« tardle vingl-cinq du mois prè-« cédant celui de livraison. Cha¬rt que livraison sera de onze« mille kilos net avec franchise« d'une balte en plus ou en« moins, et les échantillons de« détail devront êlre soumis al'approbation des acheteursavant l'expédition ; en cas de«désaccord.sur u nécessitéde,

« changer les balles, la Bourse« de Brêrae décidera si les balles« litigieuses rentrent dans le« classement vendu ; dans l'af« firmalive, les acheteurs s'obli-« geront a accepter lesdiles bal-« les, et dans la négaiive, les« vendeurs devront aoumettre« de nouveaux échantillons.« 3* Du marche passé entre« Messieurs Lalham et compa'« gnie, exposants, et Messieurs« Dreyfus Lantz et compagnie,« de Mulhouse (Allemagne), les« viogt-six et vingt huit avril mü« neuf cent treize. enregislré,• concernant la vente de ciu-« quante balles mensuelles de« colon Orléans/Texas, b. c.,« fully good middling, 28/30« rt'm ; d'aêüt a septembre mil« nr.if cent quatorze. a raison de« quatre pis de msjoration par« mois, aux conditions de fow.« Havre, tare cinq pour cent,« paiement net compiant, clas-« sement et arbitrage de Brêine,« aux condi'ions de la Bourse de« Biême, prix a fixer au plus* tard le vingt-cinq du mois pré-« cédant celui de livraison. Cha-« que livraison sera de onze« mille kilos net avec franchise« d'une balle en plus ou eh-« moins, et les échantillons de« détail devront êlre soumis a« l'approbation des acheteurs« avant l'expédition ; en cas de« désaccord sur la nécessité de« Changer les balles, la Bourse« de Bréme décidera si ies bal-« les Htigieuses rentrent dans« Ie classement vendu ; dans« l'aifirmative, les acheteurs s'o-« bligoront a accepter lesdiles« balies, et dans la négative les« vendeurs devront soumettre« de nouveaux échanlillons.« Disons que la présente ®r-« dofloaftce(terraêtre publiés

« dans Ie journal d'insertions lé-« gales Le Petit Havre, aux frais« et ii la requéte de Messieurs« Latham el C", exposants.« Donné au Havro, Ie onze« mars mil neuf cent dix-huit.« Signé : F. PATRI.VI0NI0».La présente inserlion faiteconforraément a la loi du 21 jan¬vier 1918, article 4, et ea execu¬tion do ladate ordonnance. pourfaire prendre cours au délai dedeux moi3 pendant lequel lesintéressés pourront faire opposi¬tion, faute de quoi ladite ordon¬nance sera définitive.(Signé) E. PRESCHEZ,

(6793) supplêant.

Etude de M' Robert PRESCHEZ,avoué au Havre, rue Jules-Lccesne, 28.

ANGULATIONDEMARCHÊLoi du 2/ Janoier 1918

Sur une requöle présentée aMonsieur le président du Tribu¬nal civil du Havre par M* E.Preschez^ avoua honoraire, sup¬plêant Al"Robert Preschez. avouéde Messieurs Latham et C-, né-gociants, demeurant au Havre,rue Victor-Hugo, n» 143, ilest Intervenu une ordonnancede ce magistral en date dudouze mars mil neuf cent dix-huit, enregislrée au Havre letreize du même mois, folio qua-raote-deux.case neuf.laquelle estainsi congue :« Nous, Président, chevalier« de la Légion d'aonneur,« vu ig requéte qui précède etr les articles 4 et 0 de la lol du« ïl janvier I9ig.

« Pronongons l'annuladon pure« et simple : J« Du raarché passé entre Mes-« sieurs Latham etc, expo lants,« et la Socié'ó Américaine Kull-« mann et C, de Mulhouso (Al-« lem»gne). Ie dix-neuf avril mil« ntuf cent treize, enregistré,« concernant la vente de trois« cents balles mensuelles deco-« ton, dont cent cinquante b alles« fully good middling, b. c. 28/30« m/m qualité habituelle, el cent« cinquante balles good mid-« dling, b. c. 28/30 m m d'aoüt« a novenibre inclus mil neuf« cent quatorze, a l'êcart de 6.25« et de 5 francs de plus que le« ferme au Havro, tirecinq pour« cent, paiement a quatre vingt-« dix jours sur les acheteurs,« consolidation jusqn'au virgt-« cinq de chaque mois de livrai-« son, fow. Havre, observations,« classement et arbitrage de« Bréme, conditions de la Bour-« se de Bréme.« Disons que Ia présente or-« donnance devra êlre publiée« dans le journal d'inserlions« légales Li Petit Havre, aux frais« et a la requêle de Messieurs« Lalham et Compagnie, expo-« sants.« Donné au Havre, Ie douzo» mars mil neuf cent dix-huit.« Signé : F. PATRIMONII)».La présente insertion faiteconformément 4 la loi du 21 jan¬vier 1918,article 4, et en exêcu-tion-de ladite ordon nance, pourfaire prendre cours a u délai dedeux mois pendant lequel lesintéressés pourront faire opposi¬tion, faute de quoi ladite ordoa-nance sera définitive. ;Signé : E. PRESCHEZ,

(679*1 supplêant.

Etudes C H' RENAULT, avouéou Havre, 131, boulevard deStrasbourg, et ae M' LE VAIL-LA vT DE LA VALLETJE jio-taire d Godarville.

Reprise de Dé'ais de Suren-chère et de i'urge d'IIypo-tlièques légales.Publication d'ordonnance en con-tormité du décretdu Fl juin 19/6

Nous Président du Tribunalcivil du Havre, chevalier de laLêgioD d'honneur,Vu la requéte présenlée Ievingt cinq février mil neuf centdix huit par Monsieur Louis-Vic-tor Monnier, propriélaire nègo-ciant en grains, demeurant aGoderviile, ayant M« Renaultpour avoué, et tendant a reprisede délais de surenchére dusixième "et de purge des hypo-tbèques ifg des sur i'acquisiliond'un terrain édifié de ronsiruc-lions diverses situé a Gofférville,prés l'église, fait© par le prix dedeux mille quatre cents francs,de Madame Marie-Louise-DeniseFieurigapt, rentlère, demeuranta Goderviile. veuve de MonsieurGeorges-Henri Deschamps, avantagi tant en son nom personnelque comm-T lutrice naturelle ellégale de Mademoise lle Yvonne-Frangoise-Théodora Deschamps,sa fiite mineure.Atiendu que Monsieur Mon¬nier jusiifio avoir rempli sur sonacquisition les formaliiés exigéespar le décret du 17 juin 1916Autorisons la reprise des dé¬lais de surebcbère du sixième etde purge des hypothèques léga¬les sur I'acquisilion dont s'agit,sous réserve des oppositionssusceptihles de se produire.Pretcrivoosl'losertioode au¬

tre ordonnance dans Ie journalLe Pet t Havre.Donné au Havre Ie orze marsmil neuf cent dix-huit.(Signé) : f. patrimokioEnregislré au Havre le quatorzemars mil neuf cent dix huit.

(Signé) cuii.LON.Les personnes intéresséespowront, dans le mois qui sui-vra la présente inserlion, formeropposition motivée a la reprisedes délais par simpte ietlre re-commandée adressée au greffierdu Tribunal civil du Havre.A l'expfration de ce mois, siaucune opposition na été for-mée.ies délais ordinaires repren-dront leur cours.

(6790)Requis d'insêrer :D. RENAULT.

fearmaniEcoBonipiamiieipiu

Les bons de Fourneaux Economiques a 10 centimes sontexclusivement en vente a la Re¬cette Municipale.LesFourneaux situés rue Beau-verger, 20.et a la Tente-Abridesouvriers, quai d'Orléans, sonlOuverts tous les jours, depubuit heures du matin.

AnnonceJadiciaireEtude de M' Paul BOUCHEZ.avoué au Havre, 87, boulevardde Strasbowg.DIVORCE I

Assistance judiciaire.— Décisiondu. vingt-deux septembre milneuf cent dix-sept.D'un jugement rendu par dé-faut par Ia première'Cbambre duTribunal civil du Havre, le dix-huit janvier mil neuf èent dix buit,enregistré,Entre : Monsieur Louis «u-BEAitx, cultivateur. demeuranta Saint-Gilles-de-la Neuvilie, ae-tuelicment mobilise au 299 régi¬ment d'ipfantcrie G. M. Secteur212,Et la dame Ernestine tbéguy,épouse de Monsieur gibcaux,demandeur, ayec lequel eile estdoraiciliée de\roit mais résidantde fait au Havre, 32,rue Bougain- iville.11 appert que lc divorce a étéprononcé d'entre les époux Gi-heaux-Tfégny au profit de Mon¬sieur Gibeanx avec lous effels Ctsuites dj droit.La presente inserlion est faite enverin d'une ordonnance renauepar Monsieur Ie président du -Tribunal civil du Havre el on exe¬cution de l'arlicle 2i7 paragrapüt3 du Code civil."Havre, le 14 iflars 4958.

P. ROUJSEL,supplêant.

t Havre.— Imp. du Journal Le Havre, 35, r.FontenelteL'Adminislrateur-Délégué-Gérant : O. UANDDLBT.

\ ii par Nous, llaire de la, Ville du Havre, pour la legalisation4e la signature9\ MANDOLMT,ap/osee